SAIDA une bande de trafiquants de drogue mise hors d'état de nuire La brigade mobile de la police judiciaire de SaIda vient de démanteler une bande de trafiquants de drogue composée de trois personnes dont une jeune fille âgée de 25 ans. Celle-ci était en possession de 2,6 kg de kif traité à bord d'un bus intercepté sur la RN 94. Lors de son interrogatoire, elle a dénoncé ses deux complices B. Z., 30ans, et B. A., 32ans, qui ont été arrêtés à leur tour. Les trois prévenus ont été présentés mercredi dernier devant le procureur de la République près le tribunal de Saïda pour possession et commercialisation de drogue. Par ailleurs, la brigade de la gendarmerie de la localité de Kohrichfa relevant de la daïra d'Ouled Brahim a ouvert, mardi dernier, une enquête pour déterminer les causes exactes qui ont poussé un jeune répondant aux initiales K. A., 22 ans, à prendre le fusil de son père et tenter d'assassiner deux membres de sa famille, la tante et sa fille, avant de mettre fin à ses jours en utilisant la même arme à feu de marque Seminov. Selon une source de la brigade de la Gendarmerie de la daïra d'Ouled Brahim, le mis en cause a tiré sur la fille et sa mère avant de se tirer une troisième balle. F. Z. POUR AVOIR DENONCE LA GESTION DU CLP (NAFTAL) DE CHLEF Des syndicalistes sévérement sanctionnés C'est parce qu'ils ont osé dénoncer “certains faits concernant la gestion” de leur direction que des membres de la section syndicale UGTA du CLP (Naftal) de Chlef ont été sévérement sanctionnés par les responsables de leur tutelle au niveau local. Selon les déclarations de l'ex-secrétaire de ladite section syndicale, Ahmed Rabah, la dénonciation en question, adressée au P-DG de l'entreprise, ne comportait ni accusation ni autres incriminations envers qui que ce soit. “À travers cette dénonciation, nous avons uniquement tiré la sonnette d'alarme à propos d'une gestion qui nous a paru anormale en tant que syndicalistes. Nous n'avons accusé personne de quoi que ce soit. Et c'est uniquement dans l'intérêt de notre entreprise que nous avons agi”, fait savoir l'ex-syndicaliste. Il s'interroge mystérieusement sur des sanctions prises à son encontre et à l'encontre de ses confrères syndicalistes. Il explique à ce sujet que devant cet état de fait, le directeur du district de commercialisation de Chlef n'a pas trouvé mieux que de procéder à son licenciement, à des mutations, à des mises à pied et à des rétrogradations à l'encontre des autres membres du même bureau syndical. “Pourtant, une commission d'audit a bel et bien été dépêchée sur place, afin de vérifier la véracité de nos écrits qui se sont avérés en fin de compte justes”, ajoute le même syndicaliste. AHMED CHENAOUI