ANGEM D'AIN DEFLA 186 DOSSIERS EN 4 MOIS Cent quatre-vingt-six dossiers d'octroi de prêts pour la réalisation de microprojets ont été déposés depuis le début de l'année 2007 à l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) d'Aïn Defla, a-t-on appris, auprès du coordinateur de cette structure. Ces dossiers concernent trois formules de financement, à savoir les banques, le financement mixte (banques et promoteurs) ou par le biais de l'Angem pour un prêt ne dépassant pas 30 000 DA destinés au financement d'activités féminines telles que la couture, la broderie et la coiffure, a indiqué ce responsable. Le nombre de dossiers déposés a atteint, depuis le lancement de ce dispositif en 2005, les 44 983 dont 12 ont été déposés durant le premier trimestre de l'année en cours, 1 001 ont obtenu l'attestation d'éligibilité alors que 452 ont été financés. En ce qui concerne les grands projets d'investissement, 15 dossiers seulement ont été déposés auprès des banques depuis le lancement de ce dispositif, en raison, selon le coordinateur de l'Angem “de la complexité des procédures”. APS AZAZGA EBOULEMENTs DE TERRAIN SUR LA RN12 Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région d'Azazga ces dernières 48 heures ont engendré d'importants glissements de terrain à plusieurs endroits, notamment sur les bordures de la RN12 où un mélange de boue et de pierres, qui s'est détaché d'une falaise rocheuse au lieudit Tazaghart, avance progressivement sur la chaussée, menaçant de bloquer complètement la route. Les agents de nettoiement de l'APC d'Azazga, qui ont été réquisitionnés même le week-end pour faire face à cette calamité, travaillent d'arrache-pied sous une pluie battante pour dégager la voie. C'est à l'aide d'engins mécaniques, de pelleteuses, de tracteurs et de remorques qu'ils ont réussi à débloquer la situation, permettant ainsi à la circulation automobile, perturbée pendant plusieurs heures, de se rétablir.Ce genre de calamité naturelle est très fréquent dans la région qui se caractérise par des pistes abruptes et accidentées. La réalisation de gabionnage pour contrecarrer ces éboulements reste une solution provisoire sans la réalisation d'un réseau adéquat de drainage des eaux. Hacène Aouidad ENAD DE DJELFA LE MAGASINIER SOUS MANDAT DE DEPÔT Un trou de 100 milliards 800 millions de centimes a été découvert par la commission d'audit au niveau du dépôt de Djelfa dépendant du complexe détergents de Sour El Ghozlane. Selon le P-DG de la filiale Sidt, l'affaire remonte à la fin de l'année 2006, lorsque les membres de la commission ad hoc se sont présentés pour préparer l'inventaire de fin d'année. Le responsable du dépôt leur a refusé l'accès. La direction de la filiale saisie, elle installa immédiatement une commission d'audit. Le responsable ferme le dépôt et quitte les lieux. Selon toujours la même source, il a été joint par téléphone par le directeur du complexe détergents et le directeur de l'audit qui l'ont contacté à plusieurs reprises, l'invitant à se présenter. Deux mises en demeure lui ont été adressées, en vain. La direction avait formulé une ordonnance auprès du président du tribunal de Djelfa pour procéder à l'ouverture du dépôt qui leur répond que c'est une propriété de l'entreprise. Ainsi, la commission d'audit procédera à l'ouverture de l'entrepôt en présence d'un huissier et un inventaire a été ainsi établi. Et c'est comme ça qu'un écart négatif sur inventaire en produits détergents et d'entretien non justifié et non expliqué évalué à 1,8 milliard de centimes (TVA et marge comprise) a été constaté. Une plainte fut déposée par l'entreprise auprès du juge d'instruction près le tribunal de Djelfa qui ouvrira une enquête. Le commissaire aux comptes, pour sa part, déposera une plainte auprès du procureur. L'entreprise a été entendue en sa qualité de victime. Le mis en cause de son côté a été arrêté après un mandat d'arrêt lancé à son encontre. A. Debbache