Conjointement organisée par l'Association d'aide aux enfants cancéreux (Aaec), l'Association culturelle cinéclub Hiwar Lakoum et l'Unicef, la journée africaine de l'enfance a été célébrée, hier, à Oran, par une série de manifestations culturelles à l'adresse des enfants en difficulté ou mal adaptés. Mme Cheriet, médecin et présidente de l'association les Oiseaux du paradis qui active à Sétif, a fait le déplacement à Oran pour présenter son programme qui consiste à rapprocher davantage l'enfant malade de la réalité du terrain. “Nous œuvrons pour l'épanouissement de l'enfant malade, en particulier, et de l'enfant, en général. Notre objectif est de parvenir à un cachet d'activités interactives typiquement algérien, c'est-à-dire un environnement culturel qui brasse toutes les spécificités des régions algériennes.” M. Oumamar, président de l'association culturelle cinéclub Hiwar lakoum, se targue, quant à lui, de relever le défi dans cette journée de l'enfant africain où il projettera des films de 16 mm. “Le support audiovisuel dans l'épanouissement de l'enfant est une nécessité absolue. Car, en parallèle, des activités de plein air et des excursions que nous organisons, la projection classique du film de 16 mm joue un rôle pivot dans la maturation de l'enfant. L'attrait de l'image sur l'enfant est important”, a affirmé M. Oumamar. Le président de l'Association d'aide aux enfants cancéreux, Missoum Houari, est un compagnon des défunts Abdelkader Alloula et Hadj Dellal qui ont eu fort à faire pour la réalisation d'une maison d'accueil pour les parents des enfants cancéreux. Hier, une exposition photo sur les droits de l'enfant, une projection de diapositifs, un court métrage sur l'enfant cancéreux ainsi qu'une démonstration sur l'utilisation du CD ont émaillé cette journée africaine de l'enfance. Ils seront aussitôt suivis d'une projection sur les différents papillons d'Algérie et d'un documentaire sur la situation des enfants en Afrique et une table ronde animée par le docteur A. Cheriet. B. GHRISSI