La 30e journée du championnat de DII ne sera sûrement pas oubliée de sitôt par le club koubéen qui a vécu l'enfer à Boufarik. En effet, le Raed du Kouba a eu une mésaventure lors de son dernier déplacement à Boufarik à l'occasion de la 30e journée du championnat. Juste après la fin de la rencontre qui a vu le RCK l'emporter par 2 à 0, synonyme de coup de grâce pour le WAB, les supporters boufarikois, furieux, se sont montrés agressifs à l'encontre de leurs invités. En effet, ces derniers ont saccagé le bus du club koubéen qui transportait les joueurs causant une grave blessure à la tête à l'un d'entre eux. “C'est vraiment désolant”, dit le manager général du club, Mouloud Iboud. Et d'ajouter : “Je pense que les supporters de Boufarik devaient s'en prendre à leur direction et pas au RCK. Et puis, le sort du WAB était scellé bien avant notre rencontre. Ils ont causé d'énormes dégâts à notre bus et ont blessés gravement l'un de nos joueurs, à savoir Kouachi qu'on a évacué vers l'hôpital”, a-t-il ajouté. Le premier vice-président du club, M. Kamel Ouaghlis, abonde dans le même sens : “On a vu la mort à Boufarik. Les supporters, déchaînés, qui ont envahi le terrain, ont même agressé notre gardien. À la fin du match, n'était l'intervention efficace des services de l'ordre qui ont su repousser les supporters furieux et nous escorter jusqu'à la sortie de la ville, on aurait connu pire. Ils ont saccagé le bus et même ma voiture n'a pas été épargnée. L'un de nos joueurs a été touché à la tête par des projectiles. C'était la confusion totale.” L'affaire est prise en charge par la police et l'arbitre de la rencontre a tout noté sur la feuille de match. Ainsi, le WAB, qui a les deux pieds en inter-régions risque de fortes sanctions par la LNF et terminer le championnat à huis clos. Toutefois, cela n'a pas empêché le vice-président du club de se féliciter du résultat acquis à Boufarik en rendant un hommage aux joueurs pour leur courage, eux qui n'ont pas cédé à la pression. Le RCK occupe la sixième place avec 42 points. Chérif M.
