Les parents étaient propriétaires d'une grande villa située à Haouch El-Mokhfi sur l'autoroute (Réghaïa). Leurs cinq garçons, tous mariés avec enfants, vivaient dans cette même maison. Lors du séisme, la maison s'est effondrée, les parents y sont morts. Aujourd'hui, les enfants sont dans des chalets depuis 2004 et n'ont eu droit qu'à un F2. L'APC de Ouled Haddadj les informe qu'il n'y en aura pas d'autres. En revanche, certains sinistrés n'étant que locataires ont bénéficié d'un logement. Après protestations auprès de l'APC, celle-ci reconnaît que c'est une injustice, mais n'a pas de solution pour ces héritiers rescapés. La CNL, quant à elle, se dit ne pas être informée de ce cas précis. Cette famille ne sait plus à quel saint se vouer. En attendant, ces pères de famille qui sont dans l'angoisse s'inquiètent de leur devenir et celui de leurs enfants.