M'sila Un crime crapuleux à BoussaÂda Un crime crapuleux a été signalé mercredi soir à Bousaada. Selon des sources concordantes, l'affaire a commencé comme un banal fait divers. Un homme, la cinquantaine bien entamée, a été attaqué par trois individus à El Machbek, dans la commune de Boussaâda. Il a reçu 34 coups de couteau sur tout le corps avant d'être enterré rapidement. Sa voiture de marque Citroën a été volée, ensuite retrouvée par les services de gendarmerie, calcinée à quelques kilomètres du lieu du crime, sur la route qui mène vers la commune d'El Hamel. Après des recherches menées par la brigade canine, les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à localiser le cadavre et le déterrer. Pour l'heure, le corps de la victime a été acheminé vers l'hôpital pour une autopsie. Aussi, les enquêteurs ont réussi à mettre la main sur un suspect et tenté d'identifier les deux autres auteurs de ce crime crapuleux. Chabane BOUARISSA Boghni Le dilemme des squatters Six années après qu'ils eurent occupé illégalement des logements dans trois sites de la ville de Boghni, les 70 squatters ne savent plus quoi faire tant ils se retrouvent pris dans leur propre piège. Si la décision d'expulsion semble maintenant certaine avec le jugement rendu dans cette affaire par le tribunal de Draâ El Mizan, un véritable dilemme se pose pour les autorités administratives et les élus. Beaucoup parmi ces familles qui ont squatté ces logements sont réellement dans le besoin et n'ont pas de solution de rechange. Il s'agit donc pour ces autorités de faire en sorte qu'un tri soit effectué pour sélectionner les personnes qui devraient bénéficier par la suite d'une régularisation. Ce qui demeure difficile devant la complexité de la situation, car les familles réclament des garanties avant de libérer les logements qu'elles occupent. Mais, apparemment pour les autorités locales, aucune garantie ne peut être donnée dans ce sens et les occupants sont tenus de quitter les logements squattés avant de passer à l'étude des dossiers des concernés. Pour les observateurs de la scène locale, il serait nécessaire de traiter les dossiers des squatters de la manière la plus sage possible afin de ne pas léser certaines familles qui sont réellement dans le besoin et qui n'avaient donc d'autres choix que d'occuper, même illégalement, des appartements réceptionnés par les autorités. D. F.