Enfin, Tébessa se retrouve parmi les 10 premières villes du pays choisies pour la relance des ex-régies communales de transport chargées de régler et réguler le transport en commun dans les zones urbaines. Une nouvelle entreprise publique de transport vient ainsi d'être créée. Elle démarrera ses activités le mois prochain avec 30 nouveaux bus du constructeur belge Vanhool. Cet apport bénéfique pour la ville de Tébessa changera complètement l'état dégradé et usé du parc roulant actuel qui est composé essentiellement de tacots et teuf-teuf, à l'origine de plusieurs accidents de la circulation. Avec ces moyens, le schéma de transport communal sera revu en prenant en considération les servitudes d'utilité publique. En effet, l'élaboration par les responsables du secteur d'un plan spécifique pour le transport urbain et inter-urbain de la ville de Tébessa est en cours de finalisation, apprend-on. La rénovation du parc roulant assurant le transport urbain suscitera un soulagement chez les Tébessis qui ont souffert depuis des décennies par la présence quotidienne de vieux bus polluant l'atmosphère et participant à la dégradation du cadre de vie. Le site qui abritera le siège social de ladite société est localisé au niveau de la zone industrielle limitrophe à l'actuelle gare routière. Par ailleurs, selon le directeur des transports de Tébessa, la wilaya a bénéficié de trois projets de réalisation de gares routières dans les localités de Cheria, Bir Al Ater et Ouenza. Pour les circuits des auto-écoles, quatre sites ont déjà été réservés. Actuellement, la wilaya de Tébessa dispose de onze circuits pour auto-écoles ne répondant pas aux normes d'usage. Le nouveau siège de la direction des transports sera réceptionné en septembre prochain. Dans un autre registre, le grand projet de réalisation de la gare routière de type “A” dans la ville de Tébessa, sur une superficie de 5 ha, fait l'objet d'une opposition rigoureuse de la part des représentants des associations à caractère écologique. Ces dernières jugent le site choisi à haute valeur écologique. Hafid Maâlem