L'université Saâd-Dahlab de Blida et le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) ont organisé, hier, une rencontre de concertation en prévision de la signature prochaine d'une convention-cadre en vue de développer les relations de partenariat entre les deux parties dans le domaine de la formation, de la recherche, de l'information et de la communication. Cette rencontre, dont l'objectif est le rapprochement de l'université des opérateurs économiques, constitue, selon M. Safarzitoune Mohamed, vice-président du CEIMI, une première étape pour “poser les jalons d'une collaboration concrète en vue de mieux appréhender l'environnement dans lequel évoluent les entreprises”. Les deux parties ont mis à profit cette occasion pour développer leurs visions pour une collaboration soutenue entre les deux institutions pour faire face à la mondialisation et ses conséquences sur le devenir des entreprises algériennes. Dans ce contexte, le vice-président du CEIMI a mis l'accent sur une identification rigoureuse des paramètres endogènes et exogènes qui influent sur la gestion des entreprises, lesquels paramètres, a-t-il souligné, doivent constituer “un acte de management qui ne devrait souffrir d'aucune négligence”. Pour le représentant de l'université, M. Benzina Mohamed, l'université doit s'ouvrir sur son environnement, seul moyen, selon lui, d'élever le niveau de l'étudiant et d'améliorer sa formation. Il a évoqué à cette occasion les réformes que connaît le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique par l'introduction du système LMD (licence, mastère, doctorat), tout en rappelant brièvement les principes de base de cette nouvelle organisation et ses offres de formation. Les participants à cette rencontre ont engagé par la suite une réflexion sur deux dossiers traitant de questions relatives au code et aux relations de travail, ainsi qu'à la fiscalité et parafiscalité, deux dossiers prioritaires qui suscitent l'intérêt des opérateurs économiques. Synthèse R. N.