S'étendant sur 1 966 km, le réseau routier de la wilaya de Djelfa est l'un des plus importants réseaux du pays. Articulé autour de trois principaux axes, à savoir la RN 1, il est considéré comme le plus important pôle de développement du Grand Sud algérien (transsaharienne), la RN 40, qui représente une rocade Est-Ouest et la RN 46 reliant les wilayas du sud-ouest (El Bayadh, Ghardaïa et Laghouat) aux wilayas de l'est du pays. Vu son rôle dans le développement socio-économique, notamment dans le cadre du désenclavement, le réseau routier de la wilaya de Djelfa est pris en charge dans le cadre des programmes initiés par le président de la République. Ainsi le programme décentralisé, d'un montant global de 11 361 074 000 DA, s'étale sur plusieurs tâches dont les principales sont la construction de l'évitement de la ville de Djelfa, sur une distance globale de 16,2 km, dont le taux d'avancement est de 98%, le renforcement de la RN1A sur 84 km, et aussi le dédoublement de la RN1 sur 50 km, entre Djelfa et Hassi Bahbah, lancé le 7 avril passé. Ce grand projet devrait s'achever avant fin 2007, selon le Directeur des travaux publics (DTP), Moussa Sellami, qui nous a précisé que “les travaux sont répartis sur quatre entreprises de réalisation pour les travaux routiers et une entreprise pour la réalisation des ouvrages d'art”. Pour ce qui est du programme centralisé, il est d'un montant de 2 500 926 000 DA destiné au renforcement de la RN1 sur 43 km, l'élargissement de la RN46 sur 4 km, et le revêtement des routes nationales. Selon le DTP, “ce programme conséquent réduira le taux de dégradation très avancé du réseau routier total, estimé à 1 966 km, soit 6% et ce, avant fin 2007. Ce taux de dégradation représentait à fin 2003 plus de 27% dont 10% des routes nationales”. Enfin, il faut noter que le secteur des travaux publics, dans la wilaya de Djelfa, fait souvent face à plusieurs contraintes telles l'insuffisance de la qualité et la disponibilité des agrégats destinés à la construction des routes par manque de moyens d'extraction tels les explosifs, l'insuffisance des moyens dans la réalisation de grande envergure dans la wilaya. À cela il faut ajouter la rupture dans l'approvisionnement des produits hydrocarbonés (bitume et dérivés). LOTFI G.