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28 clandestins algériens refoulés d'Espagne
Après plusieurs mésaventures
Publié dans Liberté le 05 - 06 - 2007

Dans le cadre de la lutte contre l'immigration aux frontières, les éléments des garde-frontières en poste au niveau du village frontalier de Akid-Lotfi ont arrêté, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, 28 clandestins de nationalité algérienne dont une femme. Ces derniers ont été refoulés de nuit vers le territoire national par les services de sécurité marocains.
Arrêtés par les services de sécurité marocains alors qu'ils tentaient de pénétrer à l'intérieur de l'enclave espagnole de Sebta, ces candidats à l'immigration clandestine dont l'âge oscille entre 20 et 40 ans sont originaires des wilayas de l'ouest, du centre et de l'est du pays.
Rencontrés à la sortie du palais de justice de Maghnia, après avoir été présentés au parquet pour immigration irrégulière, ces clandestins ont été relâchés après avoir fait l'objet d'une assignation à comparaître. Ils nous ont pris à témoin pour nous conter leur mésaventure qui se voudrait être aussi une mise en garde à l'intention des jeunes de leur génération qui seraient tentés eux aussi par le chant envoûtant des sirènes de l'Europe.
Khaled dit Tiareti, chômeur de son état est le cadet d'une famille de 11 membres, a tenté le coup en engageant toutes ses économies dans ce voyage vers l'inconnu. “J'ai travaillé très dur durant près d'une année pour amasser un peu d'argent, j'ai décidé, avec quelques copains du quartier, de prendre le chemin de Maghnia que je connaissais déjà pour y avoir séjourné et travaillé autrefois. Après un séjour passé à fignoler les derniers préparatifs de notre voyage pour l'Espagne, via le Maroc, j'ai enterré ma carte d'identité au pied d'un arbre dans un jardin de la ville pour ne pas me la faire confisquer par les services de sécurité marocains en cas d'arrestation et nous avons pris le départ très tôt le matin”. Et de poursuivre : “Nous sommes arrivés dans la localité frontalière de Akid-Lotfi. Et à sept heures et demie du matin, nous avons traversé la frontière et après avoir versé une somme de soixante dirhams chacun aux mkhaznias de Ahfir pour qu'ils nous laissent continuer, nous avons alors rejoint la gare routière de Oujda où nous avons pris le départ pour Tanger à bord d'un bus appartenant à la compagnie de transport (CTM). Une fois embarqués, nous avons dû débourser la somme de cent dirhams chacun au receveur du bus afin de pouvoir voyager sans être inquiétés par les barrages routiers dressés par les services de sécurité marocains. Une fois arrivés à Tanger, nous avons pris un taxi clandestin qui nous a conduit pour la somme de 25 dirhams chacun jusqu'à Castiago où nous avons pris le chemin de la forêt de Benyounès, le terminus de tous les clandestins qui désirent rejoindre le camp espagnol de Sebta” (Ceuta). Et d'enchaîner pour rappeler avec amertume son séjour au Maroc : “Durant notre séjour, nous avons été mis en contact avec des passeurs marocains qui nous ont proposé de nous faire passer à l'intérieur de la ville espagnole de Sebta (Ceuta ndlr), de l'autre côté des deux rangées de grillage au moyen de passeports de frontaliers marocains sur lesquels seront apposées nos photos et qui seront récupérés par le passeur une fois avoir franchi la frontière, et ce, moyennant la somme de 2 000 dirhams chacun. La moitié payable d'avance et l'autre moitié une fois la frontière franchie.” Notre interlocuteur poursuit son témoignage : “Après avoir payé le passeur, et muni de mon passeport marocain falsifié, j'ai franchi le premier et le deuxième postes frontaliers avec en poche un peu moins de 200 dirhams. Au troisième et dernier poste frontalier, le douanier marocain m'a demandé la somme de 500 dirhams pour mon passage, j'ai essayé de négocier avec les deux cents dirhams qui me restaient en poche mais c'était peine perdue, celui-ci ne voulait rien savoir, c'étaient 500 Dh ou rien. Il me confisque le passeport falsifié et mon argent et me fit arrêter en me faisant savoir que le document en ma possession avait fait l'objet d'un vol qui avait été déclaré par son propriétaire. Une fois arrêté, j'ai été transféré à Tétouan où j'ai passé 18 jours dans une cellule qui renfermait près d'une centaine de sans-papiers africains et algériens dont une jeune femme d'Oran et son fils avec pour seule nourriture du pain rassis et de l'eau. Au terme de mon incarcération, je fus placé dans un convoi en partance pour Oujda composé de 46 autres clandestins de diverses nationalités africaines dont 21 Algériens. Les services de sécurité marocains nous escortent jusqu'au poste frontalier algérien de Akid-Lotfi. Dès que nous fûmes à proximité du poste, on nous fit descendre du camion et sous la menace des armes, les militaires marocains nous obligèrent à rejoindre par nos propres moyens le territoire algérien”.
Par ailleurs, nous avons appris que près de 2 000 mineurs de nationalitéÒ marocaine et algérienne sont en attente d'être refoulés de l'enclave espagnole vers Tanger.
Ali Moussa


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