Dans la nouvelle Assemblée, pas moins de 22 syndicalistes UGTA sont élus sur les listes des partis RND, FLN, PT. Ils doivent, s'ils sont respectueux de la loi remettre leur mandat de syndicaliste. Car les statuts de l'UGTA interdisent le cumul. L'article 162 du statut de l'UGTA, dans son alinéa 3, stipule : “Est interdit le cumul de responsabilité exécutive au sein des instances syndicales et la responsabilité au sein des institutions de l'Etat, de l'institution législative, des assemblées élues”. Par ailleurs, l'article 5 de la loi 90-14 du 2 juin 1990 stipule aussi que “les organisations syndicales sont autonomes dans leur fonctionnement et distinctes par leur objet de toute association à caractère politique. Les choses sont très claires, il appartient donc aux concernés de faire un choix, c'est une question d'éthique qui met en jeu le crédit des institutions parlementaire et syndicale à laquelle ils appartiennent”.