“La guerre en Irak n'a aucune incidence sur la Société nationale de véhicules industriels (SNVI)”, c'est du moins ce que nous a déclaré, hier, M. Chahboub président directeur général de SNVI en marge de la signature d'une convention cadre de partenariat et d'un contrat de vente de 100 tracteurs d'un montant global de 541 millions de dinars entre la SNVI et le groupe SNTR (Transport routier). Et pour cause, selon Chahboub “tous les contrats avec l'Irak ont été exécutés, livrés et soldés en décembre 2002”. Concernant les sept autres contrats, d'un montant de 40 millions de dollars, le premier responsable de la SNVI affirme qu'ils sont en instance au niveau de l'ONU et sur le plan de l'exécution “rien n'a été engagé”. La Société nationale des véhicules industriels semble se rabattre sur le marché local. Hier, il y a eu la signature d'une convention cadre de partenariat entre SNVI et le Groupe SNTR, spécialisé dans le transport routier de marchandises. Cette convention porte sur l'acquisition de 100 tracteurs pour un montant de 541 millions de dinars. Le parc du groupe SNTR, nous dit-on, est estimé à 900 véhicules (800 véhicules en exploitation et 100 à l'arrêt). Les besoins supplémentaires exprimés par le groupe sont évalués à 400 véhicules sur les quatre prochaines années. Selon Chahboub, environ 500 véhicules en exploitation du groupe SNTR ont été fournis par la SNVI. Par ailleurs, Chahboub nous a parlé d'une autre commande de 150 camions du Groupe Blanky. Sur la situation de la SNVI, Chahboub affirme que son équipe, en collaboration avec le ministère de la Participation et de la Promotion de l'investissement, prépare un dossier pour permettre “le meilleur fonctionnement pour l'entreprise”. Le dossier sera donc présenté au Conseil de participation de l'Etat. Pour rappel, SNVI est l'une des entreprises les plus endettées. M. R.