Le service de prévention et de soins aux toxicomanes du CHU Frantz-Fanon de Blida a ouvert ses portes en 1996, dont la capacité est de 40 lits pour hommes et 30 pour femmes. Selon une source médicale, le centre de toxicomanie a enregistré pour l'année 2006, 1 278 hospitalisations et 3 835 consultations. Ce service accueille les toxicomanes demandeurs de soins de tout le territoire national. Etant donné l'importance du nombre de drogués et la faiblesse des capacités d'accueil, beaucoup de patients sont portés sur une liste d'attente. Selon notre source, 2 sur 5 toxicomanes ont des antécédents judiciaires, ce qui prouve le lien existant entre toxicomanie et criminalité. Toujours selon notre interlocuteur, et suite au nouveau code de la justice, les juges sont devenus de plus en plus nombreux à recourir à l'injonction thérapeutique plutôt qu'au placement des adolescents pharmacodépendants dans des centres de rééducation. En Algérie, il existe 52 centres intermédiaires de soins aux toxicomanes et 15 autres de cure pour la prise en charge de ce fléau. Karim Bendifallah