TRIBUNAL D'ORAN Six ans de prison ferme contre un groupe de malfaiteurs... Le tribunal criminel d'Oran a condamné hier K. M. A. et B. H. à six années d'emprisonnement ferme pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs et de vol qualifié, tandis que leur complice, en état de fuite, a été condamné à 20 ans de prison ferme. La genèse de cette affaire remonte au 7 juillet de l'année dernière, lorsque les trois comparses décidèrent de passer à l'action en s'introduisant par effraction dans le domicile des époux A. B. Il n'en fallait pas plus aux trois acolytes pour ligoter le malheureux mari après l'avoir roué de coups. Son épouse, terrorisée par les cris de son mari, se réfugia dans la cuisine où elle sera, à son tour, rattrapée par B. M. et K. M. A. qui lui firent passer un mauvais quart d'heure. Armés de haches et de couteaux de boucher, les deux bandits mirent la maison sens dessus dessous avant de mettre la main sur un sac vide. Dans la foulée, les cris de la malheureuse épouse finirent par réveiller les voisins qui parvinrent à neutraliser B. H. Ce dernier dévoila l'identité de ses deux complices, dont K. M. A. ... et Dix ans de prison ferme contre un dealer Le tribunal correctionnel d'Oran a infligé, hier, une peine de prison de 10 années ferme à l'encontre de M. B., un Algérien résidant en France. Il y a six mois, le mis en cause avait tenté de faire passer 1,5 kg de kif traité (résine de cannabis) dans son véhicule. En se rendant par bateau à Alicante, M. B. est arrêté par les services des douanes du port d'Oran, lesquels n'eurent aucun mal à découvrir la drogue soigneusement dissimulée dans la roue de secours. Devant la présidente du tribunal, l'accusé a tenté de se disculper en mettant sur le compte d'une tierce personne la présence du kif retrouvé dans son véhicule. K. REGUIEG YSSAÂD SIDI BEL-ABBÈS La colère des habitants de la rue Rabah-Kadi Les habitants de hay Es-Semch ne décolèrent pas devant l'état piteux de la rue Rabah-Kadi. Dans une pétition signée par une trentaine de personnes, adressée au président de l'APC du chef-lieu de wilaya, avec copies au wali et au subdivisionnaire de l'hydraulique, ils demandent l'achèvement des travaux de renouvellement du réseau de canalisation des eaux usées. En effet, le calvaire que vivent les citoyens dépasse l'entendement et date depuis plus de 25 jours. Soit le jour ou l'entreprise chargée de l'opération de réhabilitation du réseau avait abandonné les travaux, notamment les tranchées profondes qui constituaient un danger permanent pour les enfants et les usagers. Selon un habitant du quartier, “les services de l'APC seraient bien inspirés s'ils prenaient des dispositions afin d'éviter le pire car, si de jour on peut voir les trous et les éviter, il n'en est pas de même de nuit où le risque est énorme dans cette ruelle privée d'éclairage public”. Pour cela, les signataires de la pétition interpellent les autorités de la wilaya à mettre fin à cette désagréable situation. B. AZIZ