Quelque 300 exposants doivent prendre part au 3e Salon international des équipements et services de l'eau (SIEE-Pollutec 2007, 18-21 juin), dont 70% d'étrangers, qui viendront exposer leurs dernières découvertes en matière de dessalement, de traitement des eaux industrielles et d'assainissement. Ce rendez-vous professionnel, qui se tiendra à partir de lundi prochain au Palais des expositions à Alger, sera marqué par l'introduction de nouveaux thèmes comme le dessalement d'eau de mer et les pollutions industrielles. Le programme du gouvernement en matière des ressources en eau prévoit la réalisation de 13 stations de dessalement d'ici 2010, d'une capacité totale de 2,3 millions de mètres cubes d'eau dessalée par jour. Il est prévu dans le cadre de Siee-Pollutec l'exposition des dernières technologies en matière de dessalement dans le monde, et même le traitement des saumures (sel extrait de l'eau de mer), dont l'expérience espagnole sera à l'ordre du jour. Les organisateurs estiment que cette manifestation ne cesse d'attirer la participation étrangère, notamment européenne, avec une croissance de 31% cette année par rapport à l'édition de 2006. Parmi les 19 nationalités attendues, la France vient en tête avec 80 sociétés représentées, suivie de l'Espagne avec 17 sociétés. Cet “engouement” s'explique simplement par le fait que “le marché algérien est vierge et porteur”, selon Mme Sylvie Fourn, directrice générale de Reed Expositions France, organisateur du salon. Elle a cité, notamment le gigantesque programme de développement du secteur des ressources en eau auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 12 milliards de dollars sur cinq ans (2005-2009). Le thème du traitement des eaux usées et les pollutions industrielles figure également dans le programme de la manifestation en vue d'“initier le débat avec les autorités publiques et faire participer les gérants des entreprises dans la gestion de ce problème”, a indiqué Mme Fourn. Participeront à ce débat la Bourse de sous-traitance d'Alger, le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), ainsi que d'autres grandes entreprises qui viendront s'informer des solutions techniques de la gestion de ces eaux. Les organisateurs tablent, par ailleurs, sur 4 000 visiteurs professionnels contre 3 000 l'année précédente. APS