DU NOUVEAU POUR LE SECTEUR DE LA PROTECTION CIVILE UN MUR ARTIFICIEL D'ESCALADE À BOUIRA… Le directeur général de la Protection civile le colonel El-Habiri a inauguré, hier, une structure artificielle d'escalade au niveau de l'unité de la Protection civile de la ville de Bouira. Cet événement constitue une première en Algérie. Une exhibition d'escalade a été effectuée par la première équipe de la Protection civile déjà opérationnelle en matière de sauvetage en montagne. La structure permettra aux équipes de sauvetage en montagne d'acquérir une expérience afin de mener leur mission dans de bonnes conditions. Il est à noter que cette initiative est appelée à toucher toutes les zones montagneuses. En outre, le premier responsable de la Protection civile a inspecté l'unité de Kadiria et le siège de la direction de wilaya auxquels il a accordé une rallonge financière de 2 milliards de centimes et 1, 4 pour l'achèvement des travaux. A. DEBBACHE … ET 152 INTERVENTIONS EN UNE SEMAINE À M'SILA Malgré les pluies diluviennes de ces derniers jours, plusieurs hectares de garrigues ont été détruits par le feu en moins de 48 heures dans différentes régions comme Boussaâda, Sidi Aïssa et Lahouamed. Outre les feux, le bilan des services de la Protection civile fait état de 152 interventions. Le point noir a été relevé au niveau des accidents de la circulation avec 12 accidents causant 2 morts et 16 blessés graves. Par ailleurs, un jeune homme de 29 ans a été repêché dans un lac artificiel au lieu dit El Maadhar Bir Hani, commune de M'Sif au sud du chef-lieu de wilaya. Une enquête à été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cette noyade. Chabane BOUARISSA EXAMEN DU BACCALAUREAT À MEDEA LES CORRECTEURS BOYCOTTENT Faute d'interlocuteur habilité à prendre acte de leurs doléances quant à l'amélioration de leurs conditions de travail et d'hébergement, les enseignants désignés au centre de correction du baccalauréat de Médéa ont décidé, hier, de boycotter les corrections. Car, indique-t-on auprès des enseignants, les conditions dans lesquelles ils travaillent sont souvent à la limite du tolérable pour des personnes qui méritent plus de considération. Parmi les problèmes évoqués, il est surtout fait cas de l'absence d'aération et d'insuffisance de lumière des salles qui, note-t-on, comptent parfois jusqu'à 30 correcteurs. En outre, les sujets ne sont pas disponibles en quantités suffisantes, alors que les barèmes sont tout simplement dictés par le chef de centre faute de leur tirage. Les correcteurs se sont aussi plaints des conditions de leur hébergement avec, disent-t-ils, le manque d'eau potable et la qualité du service laissant à désirer, sachant comme le café déjà servi dans des brocs sucré à l'avance en dépit de la présence de diabétiques. M. EL BEY