Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) va créer, avant la fin de l'année en cours, une société d'investissement privée au capital de 100 millions de dollars et composée d'une centaine d'actionnaires, a annoncé, hier à Alger, le président du FCE, M. Réda Hamiani. “Le FCE va créer d'ici la fin de l'année une société d'investissement regroupant une centaine d'opérateurs nationaux privés”, a dit M. Hamiani, lors du 6e Symposium sur les IDE, en expliquant que “l'actionnariat est réparti exclusivement entre les membres du FCE, pour l'instant”. Il a précisé que la participation de chaque actionnaire est plafonnée entre 10 et 15%. “Nous avons fixé un plafond de participation situé entre 10 et 15% dans un capital s'élevant à 100 millions de dollars” pour éviter le leadership, d'où la “nouveauté de séparer le capital de la gestion financière, tandis que le contrôle sera exercé par un conseil d'administration”, a-t-il dit. Cette société d'investissement permettra d'“affronter la concurrence et de réunir les moyens financiers et humains pour tirer profit de la privatisation des entreprises et offrir ainsi un partenariat aux étrangers”, a-t-il argumenté. Le président du FCE a souligné que le but recherché à travers cette société d'investissement est de constituer des “groupes d'alliance” et de “donner ainsi l'occasion aux entreprises de hisser leur niveau d'organisation”. “Cela permettra aux PME, a-t-il ajouté, d'être plus puissantes, plus fortes, capables de jeter ainsi des passerelles aux partenaires étrangers et surtout profiter des financements consentis par l'Etat algérien” dans le cadre de l'octroi des marchés publics et autres formes de soutien aux PME. Car, relève-t-il, “le gouvernement (algérien) se plaint souvent de la taille des entreprises, et les entreprises familiales ne sont pas disposées à ouvrir leur capital”. À cet effet, le FCE a fait appel à l'expertise nationale et compte se rapprocher de l'expertise internationale pour mettre sur pied ce projet de l'emploi, a résumé ce consultant.