Le représentant exclusif du constructeur compte atteindre un volume de vente de près de 8 000 véhicules dans trois années. Espace de la voiture EDV, représentant exclusif de Wolkswagen, se lance doucement mais sûrement dans le marché de l'automobile en Algérie. Après avoir gagné l'estime mais surtout la confiance du constructeur allemand, le concessionnaire affiche d'ores et déjà ses ambitions. Une année de travail en collaboration avec la maison mère, EDV s'est placé selon son DG, M. Oulmi, au 5e rang des concessionnaires dans notre pays durant l'exercice 2002 avec un volume de ventes estimé à 2 330 véhicules. Cette performance, qui se veut un prélude à d'autres résultats aussi probants dans un proche avenir, n'est pas fortuite. EDV a, auparavant, fait ses preuves sur le marché national en qualité d'importateur et distributeur des véhicules de Volkswagen depuis la date de sa création en 1999. Il a procédé, estime M. Oulmi, à la mise en place d'un service après-vente à la hauteur des exigences du constructeur. C'est ainsi qu'un contrat de concessionnaire officiel a été signé en mai 2001 entre les deux parties. Ce qui a mis fin, de fait, à la représentation accordée à l'autre opérateur, en l'occurrence Sofienca. Le représentant officiel de la marque allemande fonctionne, actuellement, avec quatre principaux agents. Il s'agit d'Alger, Blida, Tizi Ouzou et Béjaïa, qui constituent, en fait, le réseau. Tlemcen, Constantine, Annaba, Ouargla et Sétif sont, à ce propos, déjà ciblées. Ce choix répond à un souci de couverture des pôles économiques importants de l'Algérie. A la fin de 2004, le réseau regroupera une douzaine d'agents. L'esprit avec lequel le concessionnaire entre en compétition se fonde, essentiellement, dans un premier temps, sur la défense du prestige de la marque. Cela étant, un intérêt est accordé au volume de ventes. La satisfaction du constructeur passe, selon M. Titze, inspecteur en service après-vente (SAV) du groupe, impérativement par celle de la clientèle. “L'absence quasi-totale des réclamations des clients est un bon signe”, dira M. Titze. M. Oulmi n'est, semble-t-il, pas pressé de réaliser des volumes très importants pour le moment. “Ce n'est pas l'ambition du constructeur non plus”, précisera-t-il. Toutefois, dans deux ou trois ans, il est prévu d'atteindre entre 7 000 et 8 000 véhicules vendus. “Nous avons tous les atouts en notre faveur”, avouera le DG à l'adresse de ses employés, ses agents opérationnels et candidats, invités à une rencontre, hier, à l'hôtel Sofitel. Une rencontre première du genre qui marque les intentions de transparence d'EDV. La gamme distribuée va de la Polo, qualifiée de petite citadine, à la grande berline Passat, sans oublier la vedette Golf et la Bora. Concernant les prévisions de vente, le concessionnaire les fixe à 44% pour la Polo, 34% pour la Golf. La Bora et la Passat réaliseront, selon les dirigeants d'EDV, respectivement 15 et 7% du volume. Durant le premier semestre 2002, sur les 1 100 véhicules importés, il en a été vendu 923. Sur les 970 véhicules arrivés, seuls 697 ont été cédés. Cet écart, expliquera l'un des responsables de cette société, est dû au retard accusé dans la production de la nouvelle Polo classic. Le véhicule utilitaire est représenté par le Transporter T4, le Caddy et le LT. A l'instar de tous les concessionnaires exerçant dans la zone européenne, EDV était dans l'obligation de revoir à la hausse les prix pratiqués sur toute sa gamme. Les tarifs demeurent chers et hors de portée de la majorité des citoyens. “C'est le prix à payer pour la qualité, la fiabilité et la sécurité de la marque”, précisera M. Oulmi. Ce groupe a produit 5 millions de véhicules en 2002, Volkswagen en a fabriqué environ 3 millions. Il est classé 1er constructeur en Europe et 4e dans le monde. B. K.