Dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance économique 2005/2009, le secteur de la santé a bénéficié de 16 opérations concernant, entre autres, la réalisation de nouvelles infrastructures, l'acquisition d'équipements médicaux et l'aménagement des structures. Ainsi, 5 centres de soins et 4 polycliniques sont en cours d'achèvement, alors que l'hôpital de Aïn M'lila a bénéficié d'une opération de réfection de son étanchéité. Dans le même contexte, le dispensaire anti-tuberculeux de Aïn M'lila a bénéficié d'une opération de réhabilitation. Les travaux ont englouti la somme de 24 millions de DA, non sans avoir cumulé des retards considérables dans les travaux de réalisation. Par ailleurs, une douzaine d'opérations concernant, notamment, la réalisation de deux nouvelles infrastructures, à savoir un centre de santé à Aïn M'lila et une polyclinique à Aïn Babouche ainsi que des opérations d'équipement (matériel médical, ambulance et structures extra-hospitalières) et trois autres opérations d'aménagement ont été inscrites pour un montant global de 523 millions de DA. Les travaux réalisés dans ce contexte ont, toutefois, fait l'objet de sévères critiques de la part des élus de l'APW. Ces derniers ont demandé l'ouverture d'une enquête sur les travaux d'aménagements réalisés, notamment à l'ancien hôpital de Aïn Beïda et dont l'infrastructure, datant de l'époque coloniale, a vu son aspect architectural endommagé, voire défiguré et demeure fermé depuis ! Si le programme complémentaire de soutien à la croissance économique a accordé une enveloppe conséquente de 560 millions de DA pour l'amélioration de la prise en charge sanitaire des citoyens, les infrastructures, elles, continuent de subir des carences en matière d'hygiène. En outre, des hôpitaux continuent à demander des consommables aux patients. La prise en charge des évacués demeure toujours insuffisante, alors que l'humanisation au sein des infrastructures sanitaires demeure une qualité rare. C'est dire que le prix à payer pour réhabiliter le secteur demeure trop cher, en dépit des sommes colossales consenties dans le cadre des divers programmes des pouvoirs publics. K. MESSÂAD