L'Algérie a connu depuis 2002 de grandes avancées compte tenu des indicateurs de gouvernance. Le rapport établi par les chercheurs de la Banque mondiale (BM) souligne que la paix et la stabilité sont désormais de retour dans notre pays. L'Algérie est le premier pays de la région du Maghreb et du Moyen-Orient à avoir entamé avec l'institut de la BM une collaboration fructueuse en matière de diagnostic de la gouvernance. Cette action a été lancée à travers deux conférences. “En matière de benchmark mondial et de comparaison à travers le temps pour l'Algérie, fondé sur des indicateurs globaux de gouvernance, nous pouvons constater qu'il n'y pas de changements statistiques majeurs entre les années 2005 et 2006 en raison de la courte période que cela représente”, relèvent les analystes de la BM. Pour les sept dernières années, l'Algérie a enregistré des améliorations nettes et régulières dans les 6 dimensions mesurées par ces indicateurs, à savoir la voix citoyenne et responsabilité, stabilité politique et absence de violence, efficacité des pouvoirs publics, qualité de la réglementation, Etat de droit et maîtrise de corruption. À titre d'exemple, le rapport fait ressortir que pour “la stabilité politique et l'absence de violence”, le progrès sont substantiels et statistiquement importants avec un niveau de 90% d'intervalle de confiance entre 2002 et 2006. Des progrès ont été également constatés dans d'autres dimensions même si les statistiques ne sont pas trop probantes. Cependant, les progrès réalisés dans la qualité de la réglementation et l'Etat de droit sont, selon les experts de la BM, relativement moins importants. Ce qui suggère par conséquent des défis que doit relever à l'avenir l'Algérie. Toutefois, les efforts consentis par notre pays l'ont placé, selon les spécialistes de la BM, sur la voie de la bonne gouvernance. Il faut noter que ces indicateurs de gouvernance ne reflètent guère la position officielle de la BM ou son conseil d'administration. B. K.