L'association de la protection de l'environnement d'El Harrouch, 30 kilomètres de la ville de Skikda, vient de lancer un cri de détresse, pour rendre à cette ville sa beauté et sa verdure d'antan. Cette association écologique considère que le cadre de vie s'est sensiblement dégradé, ces dernières années. On soulève la fréquence des nids-de-poule qui parsèment les rues de la ville au point que les automobilistes préfèrent s'abstenir d'emprunter les rues de la ville. Excepté la route principale, l'aménagement urbain laisse à désirer au point que la poussière a anéanti la verdure verdoyante qui faisait la réputation de cette ville. En outre, les ordures diverses comme les bouteilles et sachets en plastique domine le décor environnemental des cités urbaines. Sans parler de l'enfer des moustiques et autres bestioles qui pullulent dans les eaux usées et les herbes sauvages qui privent les citoyens des soirées en plein air et même de dormir paisiblement. L'association soulève aussi le problème de la présence massive d'un type d'oiseaux, depuis trois années et qui élisent domicile notamment au niveau de la rue des Frères-Kafi et même à l'intérieur du siège de la daïra et devant l'hospice qui laisse derrière des fientes d'une odeur repoussante au point qu'on s'imagine à l'intérieur d'un poulailler. Selon cette association, ces aléas néfastes sont ignorés par les autorités concernées. D'où le questionnement qui taraude les membres de cette association et les habitants de cette commune, à savoir pourquoi cette négligence dans la lutte contre ces effets négatifs. A. Boukarine