Dans une requête, adressée aux plus hautes autorités du pays, l'association de préservation de l'environnement d'El Harrouch lance un cri de détresse afin de préserver le terrain agricole de Souk D'lam du projet d'implantation de la zone d'activités de cette commune. Cette association se fait le porte-parole des 30 personnes qui ont tant investi sur ce terrain agricole depuis une trentaine d'années. Ces personnes ont, au cours de la semaine écoulée, organisé une journée de protestation pour attirer l'attention des autorités compétentes quant à la destinée de ces familles, qui seront alors privées de leur principale ressource. Ce terrain, jouxtant la RN5, reliant Constantine à Annaba, est considéré par les plaignants comme l'un des plus fertiles de la région, d'autant que l'eau puisée des multiples ravins et oueds qui s'y trouvent est fortement présente. Ce terrain est judicieusement exploité par ces familles avec l'autorisation de la direction des services agricoles, où l'on recense 4 000 arbres, outre les arbres fruitiers divers et les centaines de têtes d'ovins et bovins. Dans cette missive, dont nous détenons une copie, cette association déclare : « Cette décision est inconsidérée, alors que nous vivons une nouvelle guerre mondiale, celle de l'eau ». Cependant, cette association écologique propose l'exploitation des terrains d'en face, en direction de Bir Stal, lesquels sont mieux indiqués pour ce genre d'activités, et ce afin de préserver les terrains agricoles.