Le problème du cadre de vie délétère des habitants de la commune d'El Harrouch ne cesse d'être dénoncé par les citoyens, notamment par l'association écologique locale qui, dans une pétition intitulé “El Harrouch : l'environnement en salle de réanimation”, adressée aux hautes instances du pays, tire la sonnette d'alarme pour dénoncer la cacophonie qui règne dans cette ville et des effets néfastes. L'absence de stations de taxis et de bus oblige les transporteurs à occuper des espaces à l'intérieur des cités urbaines et les cafés les espaces verts et de détente. Aussi l'absence de vespasiennes et de fontaines publiques crée des scènes désobligeantes qui révoltent les habitants de ces cités qui souffrent en outre de la saleté des lieux en l'absence d'une prise en charge réelle de la propreté des cités et du centre-ville. Suite aux dénonciations précédentes, l'APC a lancé une campagne superficielle de nettoyage de la route principale oubliant les cités urbaines, “sauf celle des 460-Logements où réside le maire de la ville qui a été singulièrement nettoyée”, nous dit le président de l'association de la protection de l'environnement d'El Harrouch. Ce dernier menace même de jeter l'éponge en cas de non-prise en charge car, dit-il : “Je ne peux rester responsable d'une association écologique dans une ville aussi sale et mal entretenue et que les autorités locales restent sourdes à nos dénonciations.” A. BOUKARINE