En dépit de la lourde défaite enregistrée face à l'ES Sahel pour le compte de la troisième journée de la Champion's League, l'attaquant kabyle Boubekeur Athmani estime que son équipe garde ses chances intactes pour aspirer se qualifier aux demi-finales. il en parle. Liberté : La JSK vient d'essuyer une lourde défaite face à l'ES Sahel, un commentaire ? Boubekeur Athmani : C'est une défaite difficile à digérer dans la mesure où nous avons nourri de gros espoirs afin de revenir avec un résultat probant de Sousse. Malheureusement, les choses se sont mal passées pour nous. Le football est ainsi fait et on ne peut rien faire. Ce sont des choses qui peuvent arriver à n'importe quelle équipe. Donc, ce n'est pas la peine de polémiquer là-dessus. Le fait d'avoir encaissé un but dès l'entame de la partie vous a complètement déboussolés, ce qui explique votre mauvais rendement durant cette partie. Est-ce bien cela ? Certes, l'équipe a eu du mal à réagir après l'ouverture du score. Nous avons éprouvé les pires difficultés à trouver nos repères sur le terrain devant un adversaire assez coriace. Nous étions dans un jour sans, en atteste notre mauvaise prestation. Cela dit, ce n'est pas la fin du monde dans la mesure où la compétition vient tout juste de débuter. Tout reste jouable. Justement, la victoire du FAR de Rabat face à Al-Ittihad arrange quelque peu vos affaires en ce sens que l'écart qui vous sépare du deuxième est surmontable ? Nos chances sont toujours intactes. La JSK a les moyens de se rattraper lors des prochaines journées. N'oubliez pas qu'il reste trois matches à jouer dont deux à domicile. Nous allons faire de notre possible pour engranger le maximum de points. C'est pour vous dire que rien n'est encore perdue. Optimiste pour la suite du parcours ? Bien entendu. Le football n'est pas une science exacte, car tout peut arriver. En tout cas, nous allons continuer à travailler afin d'améliorer notre rendement. La JSK dispose suffisamment d'atouts pour que les résultats soient bien meilleurs à l'avenir. Propos recueillis par N. T.