Un migrant clandestin algérien a trouvé la mort sur une barque à la dérive et 7 autres ont été secourus par les garde-côtes tunisiens au large de Tabarka, sur le littoral du Nord-Ouest tunisien limitrophe de l'Algérie, a rapporté, hier, le quotidien tunisien privé Echourouq. Les survivants, tous de nationalité algérienne, ont indiqué que l'un des passagers âgé de 22 ans avait succombé à bord, mercredi, alors qu'ils tentaient de naviguer en direction des côtes sud de l'Italie, a ajouté le journal. Partie du port de Annaba, leur embarcation s'était perdue en mer pendant dix jours et les passagers ont épuisé les vivres et eau à bord, a indiqué le journal, citant les “premiers éléments” d'une enquête. Les sept clandestins secourus ont été conduits au port de Tabarka, où ils ont reçu des soins et de la nourriture, le corps du septième passager ayant été entreposé dans la morgue de l'hôpital de Tabarka, selon Echourouq. Le littoral méditerranéen des pays du Maghreb sert de point de départ aux migrants clandestins africains cherchant à gagner le sud de l'Europe, notamment les îles italiennes de la Sicile et de Lampedusa. Les tentatives d'immigration illégale et les opérations de sauvetage se sont multipliées ces dernières semaines au large des côtes tunisiennes, le beau temps facilitant la navigation des embarcations de fortune. Cinquante migrants clandestins d'origine africaine avaient été secourus par les garde-côtes tunisiens et une vedette de la marine italienne au large des îles Kerkennah, dans le Sud-Ouest de la Tunisie, avait rapporté jeudi le quotidien Assabah. Trente-huit autres, dont dix ressortissants étrangers, avaient été interpellés la semaine dernière au large de Sfax (270 km au sud de Tunis). Vingt-quatre migrants africains avaient tenté le 18 juillet de forcer l'équipage d'un bateau de pêche tunisien de les emmener à Lampedusa.