Le chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, fait, depuis quelque temps, sa mue à la faveur des actions de développement initiées par l'Etat et qui ambitionne de donner un "look" plus attrayant à la capitale de la Mekerra. Certaines opérations, très importantes pour la vie quotidienne du citoyen, commencent à voir le jour et qui consistent en des opérations de bitumage et de dallage des ruelles et de réhabilitation de l'éclairage public. Les carrefours et les trottoirs ont été également aménagés pour une meilleure sécurité routière. À travers cette opération, l'APC de Sidi Bel-Abbès s'engage à toucher tous les quartiers dont le réseau routier est détérioré. Pour rappel l'état du réseau routier au niveau du chef-lieu de la commune de Sidi Bel-Abbès constitue un véritable casse-tête pour les usagers de la route et ce, eu égard à la dégradation de toutes les rues de la ville et de la prolifération de nids-de-poule. L'état défectueux du réseau est accentué par les travaux de raccordement au gaz naturel et de l'AEP. Il est vrai qu'à Sidi Bel- Abbès, certains quartiers se transforment en véritable bourbier à chaque chute de pluies. La chaussée et les routes sont inondées et des flaques d'eau ressemblant à de véritables mares, bloquent notamment la circulation des piétons qui sont contraints d'emprunter la chaussée quand celle-ci est praticable, s'exposant ainsi au danger de se faire renverser par les véhicules. En prévision du lancement de ces opérations qui ont été inscrites dans ce cadre, le wali avait instruit le chef de daïra de prévoir le lancement de l'ensemble des travaux de branchement des réseaux souterrains (AEP, assainissement, gaz…) afin de pouvoir procéder ensuite au revêtement des routes. À ce sujet, et il faut bien le signaler. le manque de coordination avec certains intervenants, notamment la Sonelgaz, l'ADE et les particuliers qui procèdent à des travaux de raccordement des canalisations de gaz, d'eau potable, le long des chaussées avec des engins lourds endommageant le revêtement de la route. Une fois leurs travaux achevés ces intervenants abandonnent les lieux en l'état, sans procéder aux réparations des dommages causés. Il est souhaitable qu'à l'avenir les entreprises, qui font des travaux de raccordement, se concertent avec les services techniques de l'APC pour sauvegarder l'état des lieux. À cet effet, les travaux de revêtement au sein de certains quartiers ont déjà démarré et c'est le soulagement des usagers qui empruntent les principales artères de la ville. Mais en dépit de changements positifs, beaucoup reste à faire pour donner à cette ville l'image qui lui sied, estiment les citoyens, notamment l'assainissement de certains quartiers populeux où la situation ne cesse de se détériorer, causant des désagréments sur le plan de la santé, en raison des odeurs nauséabondes provenant des dépotoirs situés à travers les différentes artères de la ville. Ce constat a déjà fait l'objet de plusieurs requêtes adressées aux gestionnaires des affaires publiques sans qu'aucune solution ait été envisagée. Autre phénomène qui persiste : les chiens errants, particulièrement au niveau même du centre-ville où l'on penserait à un véritable “élevage”, d'où parfois l'impossibilité de circuler surtout pour les enfants. D'autre part, en visitant les différents quartiers du chef-lieu de wilaya, les citoyens constatent que l'opération de bitumage entamée ces dernières semaines “sur les chapeaux de roues”, n'a concerné que certaines chaussées du centre-ville. À tel point qu'au sein de ces mêmes quartiers, des routes plus importantes et très fréquentées par les usagers de la route et vu leur état de vétusté (nids-de-poule et rigoles), devraient normalement passer en priorité, alors qu'elles ont été totalement ignorées et laissées. Pour cela, nous citerons particulièrement le cas de la route menant aux directions de l'éducation, la Dleep, l'habitat et l'urbanisme, au CEM Malek-Haddad et ce, à partir de la route de Mascara, celle menant à la cité Pont Perry, certaines ruelles du quartier CPR et celles jouxtant l'immeuble le Garden. Par ailleurs, d'autres routes demeurent encore dépourvues de lampadaires, notamment au sein de la partie sud du quartier CPR, lesquelles aussitôt la nuit tombée se trouvent plongées dans le noir absolu et ce, avec tout ce que cela comporte comme risques surtout pour les habitants. À cet effet, les riverains espèrent que ces deux chemins soient dotés de l'éclairage public. B. AZZIZ