Connu pour être l'une des têtes pensantes de l'entourage direct du Mouloudia d'Oran, l'ancien joueur et membre du comité des sages qu'on appelle communément à El-Hamri “s'hab el h'ssira”, Abdelhafid Belabbès a décidé de sortir de sa réserve habituelle et de “rétablir certaines vérités à propos du mode de vie mouloudéen”. “Après toutes les calomnies et les différentes accusations portées à l'encontre d'el h'ssira, qui n'est pourtant composée que d'anciens joueurs et d'anciens internationaux, je me suis vu dans l'obligation de remettre les pendules à l'heure et de rafraîchir la mémoire de certains ingrats amnésiques”, indiquera d'emblée l'ex-international junior et “seul joueur de l'Ouest” à avoir pris part à la Coupe du monde de la catégorie en 1979 au Japon. “Que les supporters sachent que le groupe d'el h'ssira, c'est le MCO et c'est Oran. En tant qu'anciens joueurs du club, nous n'avons jamais fui nos responsabilités. À chaque fois que le MCO était dans une situation critique et qu'on fasse appel à nous, nous avons répondu présent. L'épisode du maintien miraculeux du Mouloudia en 2006 en est la meilleure preuve et cela nul ne peut le nier”, dira ainsi Belabbès. Et d'ajouter : “Nous, les anciens joueurs qui formons le groupe d'el h'ssira, plaçons les intérêts du club avant toute autre considération, parfois au détriment de nos familles et vies privées respectives. Hadj Houari Beddiar, Hadj Khaled Belarbi, Hadj Djettou, Hadj Belazreg, Hadj Missoum, Hadj Mohamed Brahim, Hadj Fali et Kaddour Naïr servent le MCO mais ne s'en servent pas. Là est toute la différence par rapport à beaucoup d'opportunistes et d'arrivistes.” Tout en se disant “satisfait” de l'actuelle situation du MCO dont la saison “s'annonce sous de meilleurs auspices grâce, notamment au recrutement judicieux effectué et auquel el'hssira a contribué”, Belabbès précisera surtout que “le Mouloudia d'Oran n'appartient ni à el h'ssira ni aux anciens joueurs”, et ce, même si, dira-t-il encore, “à la faveur de nos relations et de nos connaissances, notre apport en ressources humaines et financières est considérable”. A. Karim