Le prix du Brent brut de référence de la mer du Nord a ouvert, hier, à Londres sur une légère hausse dans l'attente de la publication des chiffres relatifs aux stocks américains, et pendant que la crise du crédit plane toujours sur le marché pétrolier. Sur l'Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent pour livraison en octobre prenait 13 cents à 70,68 dollars, alors que sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “Light Sweet Crude” pour livraison en octobre gagnait 20 cents, à 71,95 dollars. Le niveau des stocks aux Etats-Unis reste un facteur de fluctuation du marché. Aussi, bien que la “driving season” touche à sa fin, le marché reste, en effet, attentif au niveau des réserves d'essence. Celles-ci avaient chuté de 5,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 17 août, tombant sous le seuil des 200 millions de barils, soit 196,2 millions de barils. Les prix sont également soutenus par la crainte persistante que la demande de pétrole n'augmente plus rapidement que l'offre. Dans ce contexte de pression exercée par les pays consommateurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne semble pas disposée à décider d'une hausse de sa production lors de sa prochaine réunion à Vienne le 11 septembre, qualifiant le marché de “suffisamment approvisionné”.