Un terroriste affilié au GSPC s'est rendu au cours de cette semaine aux services de la Gendarmerie nationale, a-t-on appris hier de sources généralement bien informées. Ce terroriste répondant aux initiale de G. A., âgé à peine de 18 ans, a, selon notre source, rejoint le maquis durant l'année 2003 et activé dans plusieurs régions de Kabylie avant sa repentance, il y a quelques jours, auprès de la brigade de gendarmerie de la localité de Tadmaït, située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou. Cette reddition intervient, faut-il le souligner, dans un contexte national marqué par plusieurs déclarations, entre autres, celle de Abou Mosâab Abou Daoud, une des têtes du GSPC appelant les jeunes à ne plus rejoindre les rangs du GSPC, puis celui de l'ex-chef de l'AIS à déposer les armes, et dans un contexte local marqué par une traque sans cesse des groupes terroristes écumant les différents maquis de Kabylie. Au sujet de la lutte antiterroriste dans la région de Kabylie justement, il est à noter que l'opération de ratissage lancée depuis le début du mois d'août dans le massif forestier d'Amejoudh, situé entre Mâatkas et Béni Zmenzer, a repris d'une manière intense hier, soit après environ une semaine d'accalmie. Après Ighzer Ouguergour, presque au cœur du massif, au début de l'opération, et la zone sud, précisément à Iarafen, il y a quelques jours, cette fois-ci, c'est le côté ouest de ce massif, non loin de Betrouna, dans la commune de Tirmitine, qui est ciblé par les tirs de roquettes des forces militaires qui sont toujours déployées d'une manière très impressionnante dans cette région. S. LESLOUS