Les services de sécurité de la wilaya d'Oran ont réussi à neutraliser un groupe de trafiquants de stupéfiants, lesquels activaient sur le tronçon reliant Tlemcen à Oran, apprend-on de sources proches de la sûreté de wilaya. Au total, ce sont trois individus impliqués dans un vaste trafic de résine de cannabis qui ont été présentés, hier, devant le procureur de la République près le tribunal d'Es-Seddikia, lequel a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Selon les recoupements des services de police, les trois mis en cause agissaient de concert avec un quatrième comparse qui demeure activement recherché. Le 24 août dernier, les éléments des forces de sécurité en faction au niveau du quartier les Palmiers interceptent deux véhicules de marque Mercedes et Renault. Les éléments, qui ont procédé à la fouille du deuxième véhicule, tombent sur une quantité de 300 kilos de kif traité. Les investigations aussitôt déclenchées par les services de sécurité aboutiront, trois jours plus tard, à l'arrestation d'un autre complice ainsi qu'au démantèlement du réseau. Le propriétaire du véhicule de type Renault, résidant dans le quartier convulsif de St-Pierre, est notoirement connu des services de police. Lors de la perquisition effectuée dans son domicile, les services de sécurité réussiront à mettre la main sur une quantité de 20 autres kilos de résine de cannabis et une somme d'argent de 90 millions de centimes. Les éléments des services de la sûreté de la wilaya d'Oran découvrent également un important lot constitué de cartes grises, de permis de conduire falsifiés, de plaques minéralogiques contrefaites, de jerricans délibérément percés, servant sans doute au transport de la drogue, d'un fusil de chasse et d'un pistolet factice. Une véritable caverne d'Ali Baba où seront retrouvées les traces d'un autre prévenu rompu aux pratiques de la contrefaçon de la monnaie et de la falsification de divers documents administratifs. Ce dernier, nous explique-t-on, serait originaire de Aïn Defla. Selon des informations concordantes, le réseau démantelé agissait au-delà de la frontière algérienne. Il trouverait ses ramifications au Maroc et dans l'Hexagone. K. Reguieg-Yssaad