Dans leurs tentatives de desserrer l'étau sur le groupe encerclé dans les monts de djebel Labiod, effacer les séquelles de la perte récente de 36 terroristes et reprendre l'initiative sur le terrain, les hordes sanguinaires du sinistre Droukdel ont failli commettre, dans la nuit du lundi à mardi, un carnage dans la région de Bir El-Ater au sud de la wilaya de Tébessa. L'intervention rapide et, il faut le souligner, brave et courageuse, des force de sécurité a permis d'éviter le pire. Alors qu'aucun bilan n'est encore donné sur les pertes subies au sein des terroristes du moment que les opérations sont toujours en cours, on déplore, en plus d'un civil, 5 morts parmi les membres des forces combinées soit deux militaires, un membre des groupes d'autodéfense, deux gardes communaux. Selon des sources concordantes et crédibles, les habitants de Henchir El-Hoshas, un hameau situé à 25 km de la localité de Bir El-Ater, dans la wilaya de Tébessa, ont vécu durant la nuit du lundi au mardi derniers des moments cauchemardesques. C'est vers 22h qu'un important groupe terroriste, au nombre toujours indéterminé, a investi le pâté de maisons avant de pénétrer à l'intérieur de l'une d'elles déjà ciblée par les terroristes. Avant de sortir de cette maison et quitter les lieux dans la pénombre pour accomplir d'autres sales besognes, les sanguinaires de l'ex-GSPC égorgèrent l'un des ses occupants âgé de 50 ans et répondant aux initiales de H. S. Après leur ignoble forfait, les terroristes décapitèrent leur victime comme ce fut l'usage lors du sinistre épisode de l'ex-GIA. Une fois alertées, les forces combinées se sont déplacées sur les lieux de l'incursion criminelle malgré l'enclavement de la région, l'obscurité et la présence dans la région du redoutable maquis terroriste du djebel Labiod. L'arrivée sur les lieux des renforts composés des éléments de l'ANP, des groupes d'autodéfense et des gardes communaux, poussa les sanguinaires à renoncer à leur plan macabre pour fuir les lieux à la faveur de l'obscurité et de la dense forêt. En effet, les terroristes ont recouru, en cette nuit douloureuse, comme lors des massacres collectifs de Raïs et de Bentalha, pour ralentir les secours des services de sécurité, au subterfuge qui consiste à infecter les accès de bombes artisanales et autres mines antipersonnel en piégeant la maison de leur victime H. S. Sentant la ruse des terroristes, les éléments des services de sécurité bravèrent ce danger pour assister la population de Henchir El-Hoshas. Dans leur acte de bravoure, 2 militaires, un élément des groupes d'autodéfense de la localité de El-Olga El-Malha et 2 gardes communaux laissèrent leur vie. Selon des témoins oculaires, ce fut le prix à payer pour épargner un véritable carnage fomenté contre les civils de ce hameau isolé. Les dépouilles de ces énièmes victimes de la barbarie terroriste ont été transférées à la morgue de l'hôpital de Tébessa et de Bir El-Ater où la consternation se lisait, hier, sur les visages aussi bien des proches, des visiteurs que du personnel médical. La même atmosphère d'indignation était perceptible sur l'ensemble du territoire de la wilaya frontalière de Tébessa. Du côté des terroristes, on ne dispose pas encore de bilan du moment que les opérations de poursuite sont toujours en cours. À l'intensité de la réplique des forces combinées, le bilan serait lourd au sein des assaillants. Cet attentat terroriste est intervenu dans le cadre des tentatives des éléments du sinistre Droukdel de desserrer l'étau sur un important groupe encerclé dans le maquis du djebel Labiod infesté depuis le début des années 2000 de sanguinaires. Un maquis considéré parmi les derniers qui restent actifs et, surtout, inféodés à l'actuel chef d'al-Qaïda au pays du Maghreb qui continue à mener ses hommes vers le même chemin suicidaire de ses aînés du GIA, avec cette fois-ci, la bénédiction de ses maîtres de l'internationale terroriste. Hafid M.