En moins d'une semaine, les forces de sécurité ont abattu 9 terroristes et capturé 2 autres, soit l'essentiel de katibat El Ahoual, une structure du GSPC quasiment anéantie. Après katibat Essouafa, démantelée fin 2007, c'est au tour de katibat El Ahoual de connaître le même sort. Le coup de boutoir a été porté ce week-end par les troupes de l'ANP à cette phalange de la mort et de l'horreur, qui a élu domicile au pied du majestueux djebel El-Djorf. L'étau dressé par les forces de sécurité au lendemain de l'assassinat du jeudi 12 février, par les hordes sanguinaires de 7 personnes dont deux femmes et un bébé, s'est complètement refermé une semaine après, jour pour jour, soit jeudi dernier, sur la quasi-totalité des membres de katibat El Ahoual qui sévissaient dans les maquis de Tébessa et localisés sur l'axe Stah Guendis – El Ghorab. En effet, après l'élimination de 5 éléments et la capture de 2 autres dans la nuit de lundi à mardi, un autre bilan vient de tomber. Ce sont 4 autres terroristes qui ont été abattus dans la nuit d'avant-hier, toujours dans la région. Selon des sources concordantes, les 4 terroristes ont tenté de se faufiler à travers les mailles tendues par les forces combinées dirigées par un haut cadre du commandement de la Ve Région militaire. Un maillage hermétique durant lequel les troupes utilisent, car le dispositif n'a toujours pas été levé, d'énormes moyens sophistiqués d'observation et de renseignement acquis dans le cadre des efforts déployés dans la lutte antiterroriste. Terrés, durant la journée, dans les grottes disséminées dans le mont d'El-Djorf, les 4 terroristes ont tenté de se créer une brèche à l'orée de la nuit et de l'obscurité afin de s'enfuir de la région. Ils seront surpris par les tirs nourris des militaires qui contrôlent toutes les issues de la région. Lors de ces opérations, on déplore la mort d'un militaire à Stah Ghandis. En une semaine, l'axe Stah Guentis –El Ghorab et toute la région de Sefsaf, Ouessara et El Olga El Malha sont devenus un enfer pour les terroristes, à l'issue des actions soutenues des forces de sécurité, après qu'elle furent, pour une période, une base de repli. L'attentat perpétré par le GSPC le 12 février dernier qui a coûté la vie à 4 citoyens, 2 militaires et un pompier venus à leur secours, s'est révélé fatal pour cette branche d'El-Qaïda. C'est toute la phalange qui vient d'être démantelée pour ne pas dire anéantie. Ainsi, les attentats à forts relents médiatiques ne peuvent pas occulter la réalité selon laquelle le GSPC traverse des moments difficiles. Longtemps, zone de repli, de recrutement et d'entraînement des candidats au djihad en Algérie et en Irak, la région de Tébessa a été sollicitée par Droukdel afin de recourir à des attentats à même de desserrer l'étau qui s'est resserré sur ses troupes au centre du pays. En passant à l'action, les groupes de la région essuieront les coups de boutoir des forces de sécurité appuyées par les populations locales. C'est dans ces conditions que katibat Essouafa, la plus importante phalange du GSPC en matière de recrutement, a été démantelée et son “émir” El Atrous éliminé quelques mois après son prédécesseur. Hafid M.