Une journée d'étude sur les relations entre le parquet général et la police judiciaire s'est déroulée au siège de la cour de Blida où les débats étaient focalisés sur les voies et moyens à réunir pour aplanir toutes les difficultés dans l'exercice de leurs missions. C'est Sous le thème “Respect des droits de l'homme et lutte contre le crime” qu'une journée d'étude sur les relations entre le parquet général et la police judiciaire a été organisée, à l'hôtel militaire de la 1re Région militaire à l'initiative du parquet de Blida. Selon M. Nedjar, procureur de la République auprès de la cour de Blida, cette rencontre d'information et de formation vise à consolider davantage les relations de travail entre les deux corps et d'essayer d'expliquer les textes et les nouveaux mécanismes surtout les différentes préoccupations et les problèmes rencontrés par la police judiciaire dans ses missions. Ont pris part à ce rendez-vous plusieurs officiers de police judiciaire de la gendarmerie et de la Sûreté nationale, des fonctionnaires qui disposent de certaines prérogatives de police judiciaire exerçant au niveau de la juridiction de compétence de la cour de Blida et les juges du parquet et d'instruction exerçant au niveau des tribunaux qui relèvent de cette cour. Lors de cette journée d'étude, plusieurs communications ont été présentées. Elles ont traité notamment de l'application des dispositions et mesures relatives à la mise sur écoute de suspects et l'infiltration conformément à la législation, de l'exécution des décisions de justice, de la mise en œuvre de commission rogatoire et des instructions du parquet ainsi que des mécanismes de coopération internationale, notamment celle liée au blanchiment d'argent, au trafic de stupéfiants et à la lutte contre la contrebande et le terrorisme ont été abordés par des juges d'instructions, des procureurs de la République et des officiers de la gendarmerie. Parmi les difficultés que rencontre la police judiciaire dans le cadre de l'exécution des décisions de justice, les intervenants notent le manque du personnel, le manque de moyens et d'autres problèmes qui restent un casse-tête pour les policiers de la justice comme celui du retard enregistré dans la remise des convocations des personnes expédiées par le biais de la poste et qui n'arrivent pas toujours à temps pour que la personne convoquée puisse se présenter à temps devant le tribunal. D'autres difficultés liées notamment aux fausses adresses des personnes et surtout les notes adressées par le parquet comment utiliser tout les moyens de la loi, ce sens d'intervention reste ambigu et non clair pour les éléments de la police judiciaire qui souvent par mesure de sécurité assurent le bon sens de la note avant de procéder à l'exécution de la mission. K. Fawzi