Une journée d'étude consacrée sur la relation entre le parquet général et la police judiciaire : respect des droits de l'homme et lutte contre la criminalité, à été organisée mercredi dernier, au palais des arts et de la culture “Mohamed Boudiaf” de Annaba. L'objectif de cette rencontre d'information et de formation, a-t-on indiqué, est de renforcer la relation entre le parquet général et la police en vue de surmonter les contraintes qui entravent le bon déroulement de leurs activités et d'unifier leurs méthodes d'action conformément aux nouveaux mécanismes arrêtés par le système législatif. Prennent part à cette rencontre, qui vise, également, à hisser le niveau de performance du droit pénal pour assurer la protection des droits de l'homme et l'efficacité des mesures de lutte contre la criminalité, les officiers de police judiciaire de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales, les fonctionnaires qui disposent de certaines prérogatives de police judiciaire exerçant au niveau de la juridiction de compétence de la Cour d'Annaba et les juges du parquet et d'instruction exerçant au niveau des tribunaux qui relèvent de cette Cour. Plusieurs thèmes liés au respect des droits de l'homme durant l'enquête préliminaire, aux méthodes et procédures de recherche et d'investigation ainsi qu'au rôle des catégories de fonctionnaires habilités à exercer certaines missions de police judiciaire et leur relation avec le parquet général et les officiers de la police judiciaire, ont été débattus à cette occasion. D'autres communications traitant du crime organisé transfrontalier, de l'exécution des décisions de justice, de la mise en œuvre de commission rogatoire et des instructions du parquet ainsi que des mécanismes de coopération internationale, notamment celle liée au blanchiment d'argent, au trafic de stupéfiants et à la lutte contre la contrebande et le terrorisme ont été, également, présentées. dans le cadre de la lutte contre la criminalité ainsi que sur l'application des dispositions et mesures relatives à la mise sur écoute de suspects et l'infiltration conformément à la législation. Les participants ont eu également à débattre des dernières technologies suivies en matière de lutte contre la criminalité ainsi que des dispositions et mesures liées au respect des droits des personnes arrêtées et l'humanisation des conditions de détention et d'inspection des locaux et domiciles.