DEVANT L'ABSENCE DE REACTION DES AUTORITES À MECHTRAS LES COMITES DE VILLAGE S'EN REMETTENT AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Ecœurés par l'ampleur prise ces dernières années par certains fléaux sociaux et, à leur tête, la prostitution et la prolifération des débits de boissons alcoolisés dans leur région, la population de la commune de Mechtras a décidé, après épuisement de toutes les démarches au niveau local et de la wilaya, de se retourner vers le président de la République qu'elle a saisi par courrier, espérant une intervention rapide. Deux comités de villages de la commune ont, en effet, adressé cette requête aux hautes autorité la situation lamentable “qui prévaut au niveau de leur commune” au plan de la sécurité publique. Pour les représentants de la population, “ce nouveau cri de détresse est provoqué par le climat d'insécurité et de violence induit par la présence de nombreux lieux de débauche et des débits de boissons alcoolisés illicites”. Une telle situation risque de prendre une tournure grave si les autorités n'interviennent pas pour mettre fin à ces atteintes répétées à l'ordre public. Le communiqué des comités de villages, qui met en garde d'ailleurs sur ce risque de voir la situation dégénérer en cas d'absence de l'autorité, révèle que la route menant à la ville de Boghni est jonchée de ce type d'établissements “qui activent en toute illégalité au vu et au su de tout le monde et malgré les protestation du voisinage et de la population de la commune”. C'est pour ces raisons que les autorités compétentes sont appelées à veiller à l'application de la loi afin d'éviter que la population se fasse elle-même justice et recours à la violence pour assainir la situation au niveau de leur commune. M. D. INSTITUT DE L'ADMINISTRATION DE M'SILA LES ETUDIANTS EN GRÈVE Réunies en assemblée générale, plusieurs centaines d'étudiants (environ 500) de l'institut de l'administration et de la gestion sportive de l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila ont voté avant-hier le maintien de la grève illimitée, entamée en début de semaine. Leur revendication principale est la reconnaissance de leur diplôme par la fonction publique. À noter que plus de 260 étudiants qui ont terminé leurs études dans cette spécialité se retrouvent avec des diplômes non reconnus par la fonction publique. Chabane BOUARISSA