GROGNE À L'UNIVERSITE Saâd-Dahleb DE SOUMÂA (BLIDA) plusieurs bus endommagé et six étudiants arrêtés Une semaine après son déclenchement, la grève des étudiants de l'université Sâad-Dahleb de Soumâa, qui revendiquent le transport vers Boufarik, a pris de l'ampleur. Avant-hier, au moment où les étudiants s'apprêtaient à prendre le bus pour rentrer une bagarre a éclatée entre les étudiants grévistes de Boufarik qui voulaient paralyser le transport et d'autres qui aurait promis de les soutenir dans leur action et qui se sont par la suite rétractés. Les étudiants se sont livrés alors à une bataille rangée. Cette échauffourée, selon certains étudiants, a été provoquée par des gens qui n'ont rien avoir avec l'université. Six étudiants été blessés. Le lendemain matin, les étudiants grévistes reviennent à la charge et ferment tout accès à l'université. Ils se sont regroupés devant le rectorat pour protester contre l'arrestation de leurs camarades. “Nous étions transporté régulièrement, tous les étudiants étaient satisfaits et nous n'avions aucun problème. Et voilà, ils décident de supprimer le transport sous prétexte qu'ils ont fait erreur. Alors que régulièrement, le bus attend devant la mairie de Boufarik pour transporter les étudiants. Pourquoi ils ont supprimé le transport ?” s'interroge un étudiant. De leur côté, les responsables des œuvres universitaires restent intransigeants pour faire appliquer le règlement relatif au transport suburbain. Pour eux, seuls les étudiants qui habitent à plus de 30 km de l'université ont le droit au transport. Jusqu'à hier, les étudiants, ont tenté de voir le recteur pour lui demander d'intervenir pour libérer leurs camarades arrêtés, en vain. K. Fawzi DJELFA VALSE DES ENSEIGNANTS À AIN OUSSERA Cela est loin d'être un fait insolite tant le secteur de l'éducation de la wilaya de Djelfa en a certainement connu d'autres, lui qui souffre d'un déficit flagrant en matière d'encadrement et de gestion des ressources humaines et des postes budgétaires. Sinon, comment expliquer que des élèves de 1re année secondaire fréquentant le lycée Ahmed-Ben-Abderrazak à Aïn Oussera ont connu trois professeurs de français en un laps de temps. Cette valse des enseignants qui dénote une instabilité chronique risque d'avoir des répercussions sur la scolarité de ces élèves et leur rendement. S. OUAHMED