Suite à l'agression du défenseur de la JS Kabylie Sid-Ahmed Kheddis, au stade du 20-Août, en marge de la dernière rencontre du championnat national ayant opposé le CRB à la JSK, le président belouizdadi Mokhtar Kalem n'a pas attendu longtemps pour réagir. “La violence est à bannir dans les stades. On ne peut pas tolérer ce genre de comportements. D'ailleurs, depuis notre arrivée, on n'a pas cessé de multiplier les efforts et les appels afin de sensibiliser notre jeunesse et éviter les actes de vandalisme dans nos stades. Nous sommes contre la violence que nous condamnons fermement”, déclare-t-il d'emblée. Et de poursuivre : “Cependant, il faut dire le comportement provocateur du joueur Kheddis a envenimé les choses. Non seulement il a pris place au milieu des supporters belouizdadis, mais il n'a pas cessé de parler tout au long de la partie du NAHD, son ancienne équipe, un club rival . À mon avis, il a poussé le bouchon trop loin en se comportant de la sorte comme un supporter, surtout que le public était à bout de nerfs, à cause de l'arbitrage scandaleux de Khelifi.” Le premier responsable du club phare de Laâqiba insiste pour dire que ce qui est arrivé à Kheddis ne doit pas gâcher le bon accueil auquel a eu droit la délégation de la JSK, laquelle a été conviée à une réception après le match, et ce, malgré le résultat final. “Je défie quiconque de dire que la délégation kabyle a été mal accueillie au 20-Août. On les a reçus comme des rois. C'est le cas d'ailleurs pour toutes les équipes qui sont venues dans notre stade. Malgré tout ce qui s'est passé dans ce match, le résultat et le traitement que nous a réservé l'arbitre, nous les avons conviés à une réception en leur honneur. Ils étaient tous contents à tel point qu'ils nous ont remerciés”, dit encore Kalem qui veut que “les gens cessent de dramatiser les choses”. “Le match s'est déroulé dans de bonnes conditions. Il n'y a pas eu d'envahissement de terrain. Personne n'a inquiété l'équipe adverse, contrairement à ce qui se passe dans les autres stades, où des joueurs ont été même agressés à l'arme blanche sur le terrain. Je suis convaincu que si l'on a joué à Tizi et si la JSK a eu le même traitement de la part de l'arbitre, on aurait assisté, peut-être, à un autre scénario. Nous n'arrivons pas de nulle part, nous sommes des Algériens, et tout le monde sait ce qui se passe ailleurs.” “Pourquoi nous a-t-on changé l'arbitre à la dernière minute ?” Mokhtar Kalem n'y est par ailleurs pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger l'arbitre de la rencontre Khelifi. “Une telle affiche entre le CRB et la JSK ne devrait pas être officiée par un arbitre pareil. Khelifi n'a pas les compétences pour diriger un match de cette envergure. Sa prestation était tout simplement scandaleuse. Il nous a privé d'un penalty flagrant à la dernière minute du match, que tout le monde a vu. Il n'a donc aucune excuse”, dit-il. Toujours à propos de Khelifi, Kalem pointe un doigt accusateur en direction des responsables chargés de la désignation de l'arbitre. “On sait que ce n'était pas cet arbitre qui devait diriger ce match. On nous l'a changé à la dernière minute. Je laisse le soin à l'opinion sportive pour apprécier le raisons de ce changement”, s'est interrogé le président du Chabab, en ajoutant que sa direction a établi un rapport accablant contre l'arbitre Khelifi qui sera remis à l'instance fédérale. M. B.