Lors de la visite, dimanche dernier, des infrastructures universitaires actuellement en cours de réalisation à Annaba, El Bouni et Sidi Amar, le wali a chargé la directrice de la Dlep d'effectuer l'évaluation au 31 décembre des performances des entreprises attachées à la réalisation de ces projets. Les entreprises défaillantes subiront les mesures coercitives prévues dans les contrats, voire écartées et remplacées. Ces projets d'envergure inscrits pour la wilaya comprennent 1 000 places pédagogiques de la faculté de médecine de Annaba, 4 000 places de la faculté des sciences juridiques, 4 000 places de la fac de médecine d'El Bouni, un restaurant central (8 000 places), une école d'architecture (2 000 places), deux cités universitaires (2 000 lits) de Sidi Ammar, des infrastructures d'accompagnement (8 000 lits), un rectorat et des instituts de recherche. Ces projets, dont l'avancement des travaux était jugé globalement satisfaisant, à l'exception de la faculté des sciences juridiques confiée à une entreprise tunisienne qui accuse un retard de quatre mois et celle de médecine de Annaba, qui compte deux mois par rapport aux délais impartis. Des retards qui seront rattrapés au cours des prochaines semaines, car les responsables de ces projets ont été fermement mis en demeure de renforcer les chantiers en main-d'œuvre et de doubler, voire tripler les brigades. Ces retards, selon les explications données au wali sur place, seraient dus à la configuration des terrains d'assiette qui ont nécessité des travaux supplémentaires et qui n'étaient pas prévus dans les différents cahiers des charge. Aussi, cette évaluation permettra de situer l'avancement des travaux par rapport aux délais impartis, car la majorité de ces projets sera opérationnelle à la prochaine rentrée universitaire. Hafiza M.