Un Français et un Algérien, proches du GSPC, ont été inculpés hier à Paris par un juge d'instruction antiterroriste, et écroués, a-t-on appris de source judiciaire. Les deux hommes ont été mis en examen (inculpés) pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste” et placés en détention provisoire, a-t-on précisé de même source. Les deux inculpés, un Français de 35 ans et un Algérien de 31 ans, faisaient partie d'un groupe de huit personnes interpellées mardi matin à Paris, dans sa proche banlieue et dans la région de Rouen (Ouest) par les services du contre-espionnage (DST). Les six autres personnes placées en garde à vue ont été remises en liberté sans charge retenue contre elles. Leur interpellation faisait suite à une enquête de plusieurs mois de la Direction de la surveillance du territoire (DST), qui avait entraîné l'ouverture d'une information judiciaire le 21 novembre pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Ils sont soupçonnés d'avoir fourni du matériel informatique aux maquis terroristes du GSPC. Ce dernier a revendiqué les attentats du 11 décembre à Alger contre le Conseil constitutionnel algérien et les sièges voisins du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui ont fait 41 morts. Les personnes interpellées en France n'ont aucun lien “direct ou indirect” avec ces attentats, selon une source proche du dossier. Synthèse R. N.