Deux personnes, sur les huit placées en garde à vue mercredi dernier à Marseille, dans le sud de la France, dans le cadre d'une enquête franco-italienne sur le financement du terrorisme islamiste, ont été inculpées, hier, pour “contrefaçon” de marques, a-t-on appris de source judiciaire. “Deux hommes ont été mis en examen (inculpés) sur les chefs de contrefaçon et association de malfaiteurs et placés sous contrôle judiciaire”, a déclaré la même source. Sur les six autres personnes gardées à vue, une fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par l'Italie et cinq ont été relâchées sans poursuite vendredi et hier, le lien entre des activités délictuelles de “contrefaçon” et du financement de terrorisme d'origine islamique radicale n'ayant pas été démontré. Ces personnes étaient soupçonnées de participer au financement du terrorisme d'origine islamiste par le biais de diverses activités, notamment la falsification de documents pour favoriser l'immigration clandestine. Dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris, les policiers français avaient interpellé mercredi dernier cinq personnes. Simultanément aux interpellations en France, la Digos (police antiterroriste italienne) avait interpellé sept personnes à Naples, Caserte, dans le sud de l'Italie, Milan et Bologne, dans le Nord.