Quelque 1 650 unités LSP ont été confiées à l'OPGI de la wilaya de Boumerdès dans le cadre du programme national qui compte un plus de 215 000 logements. Un programme de 408 logements en formule logement social participatif (LSP) est en cours de réalisation au niveau de la wilaya de Boumerdès, a-t-on appris de sources de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Ce programme est réparti respectivement sur les communes de Tidjellabine (50 logements), Boudouaou (280), Figuier-Boumerdès (30) et enfin 48 sont en cours de réalisation à Boudouaou-El-Bahri. Par ailleurs, plus de 542 autres logements nouvellement inscrits vont être lancés incessamment, ont précisé les responsables de l'OPGI. Il s'agit notamment de 72 logements prévus à Benadjel au lieudit la Nouvelle-Ville, de Boudouaou, 220 logements à Khemis El Khechna, 200 à H'laïmia dans la commune de Boudouaou, 100 logements programmés à Naciria et enfin 50 à Corso. Selon les services de l'OPGI, un peu plus de 602 logements ont été réceptionnés depuis le lancement de cette formule. Ces logements qui sont tous habités sont localisés dans les communes suivantes : Boudouaou avec 70 logements, Ouled Heddadj et Zemmouri avec 40 unités chacune, Boudouaou-El-Bahri et Bordj Ménaïel avec 30 chacune, Boumerdès avec 2 programmes de 60 et de 170 et enfin Beni Amrane avec 30 logements. La commune de Réghaïa, que le programme a incluse avant la création du grand gouvernorat d'Alger qui l'a englobée après qu'elle fut rattachée à la wilaya de Boumerdès, a bénéficié, elle aussi, de deux programmes de 24 logements localisés à El Karrouche et 180 autres dans la ville de Réghaïa. Ce sont en tout plus de 1 650 logements LSP qui ont été confiés à l'OPGI de la wilaya de Boumerdès dans le cadre du programme national qui comprend un plus de 215 000 logements. Cependant, il faut noter que les chantiers LSP ont eux aussi connu des retards de réalisation pour des raisons diverses, à commencer par les problèmes liés aux choix de terrains et à celui de l'obtention de l'acte de propriété, document indispensable au démarrage de toute l'opération. Le séisme du 21 mais 2003 qui a frappé la région a constitué un énorme obstacle à la bonne marche du programme. À cela s'ajoutent les problèmes bureaucratiques liés au financement des opérations de confortement et à l'absence de main-d'œuvre. Le point faible de cette formule demeure sans aucun doute les travaux d'aménagement des sites qui sont parfois livrés sans commodités (goudronnage des ruelles, éclairage public, gaz, eau…), puisque certains sites ont été livrés sans ces aménagements. Le cas des logements d'El Karrouche, lieu situé à la limite de Réghaïa et de Boudouaou, est édifiant. Bien que réceptionnés et habités depuis plus de trois ans, ces logements avec leur architecture remarquable apparaissent comme des gourbis sur leur site d'implantation complètement délaissé. Les APC sont souvent pointées du doigt lorsqu'il s'agit de travaux de viabilisation et d'aménagement du site. Mais en dépit de toutes ces difficultés, le LSP reste la formule la plus prisée par les citoyens de la wilaya de Boumerdès et ils sont nombreux à éprouver encore des difficultés pour se faire inscrire dans ce programme presque tout le temps saturé. Pour rappel, la formule LSP est destinée surtout aux citoyens dont le revenu se situe entre 12 000 et 50 000 DA. Les banques et la CNL participent au financement de ces logements confiés généralement à des entreprises privées, mais le suivi de l'opération est piloté par les chefs de daïra et les walis. À noter que des dizaines de citoyens ayant opté pour cette formule et qui avaient reçu, entre-temps, des aides dans le cadre du séisme, seront éliminés des listes par la CNL et remplacés par les candidats portés sur les listes additives. M. T.