Depuis quelques jours, à l'approche de la célébration de la nouvelle année hégirienne qui sera suivie 3 jours plus tard par Yennayer, les prix des fruits et légumes ont repris l'ascenseur pour atteindre des proportions qui donnent le tournis au commun des consommateurs. La tomate est proposée à 90 DA le kilogramme, le poivron à 160 DA, les piments à 200 DA, les haricots verts à 250 DA, les artichauts à 150 DA, idem pour les petits pois et les fèves, 100 DA pour les aubergines et autres concombres. La pomme de terre, après avoir descendu jusqu'à 25 DA, a repris sa hausse pour atteindre 40 DA, ainsi que les carottes, les navets et les oignons au moment où même la laitue dépasse les 60 DA. Les viandes rouge et blanche ont étrangement connu la même hausse. Le kilo de la viande de veau est proposé à 700 DA, l'agneau à 600 DA, le poulet à 210 DA. Ce qui accule les personnes à faible revenu à se rabattre sur la viande congelée. Pour le reste des produits à large consommation, à l'image de l'huile dont le prix varie d'un magasin à un autre, on a l'impression que chaque commerçant fixe son prix variant de 140 à 180 da le litre d'huile. On a croisé un retraité qui demandait à acheter un demi-litre d'huile à défaut d'un quart, sans succès. Il faut dire que les légumes secs ont également connu une hausse, pourtant non annoncée par le gouvernement. Le désormais “draise” ne garnira plus les tables des Khemissis pour fêter l'an hégirien et Yennayer, à l'image des enseignants qui attendent depuis décembre le virement de leur prime semestrielle. Moha B.