À moins de 500 mètres du début de l'autoroute menant à Constantine, à l'entrée de la ville de Annaba, la nouvelle décharge de Sidi Brahim s'étale sur environ un hectare. Une décharge que les agents de l'assainissement de ce secteur auraient créée “avec l'autorisation de l'APC”, selon leurs propres déclarations. Cette décharge, située face à un barrage de la police, n'est pas la seule, selon nos sources. En effet ce phénomène, qui donne au chef-lieu et à l'environnement un aspect des plus dévalorisants, se retrouve dans la majorité des communes, créé en grande partie par les agents chargés de la collecte des ordures, sans parler des citoyens qui en profitent pour y déposer leurs sachets et autres détritus. C'est ainsi qu'à El Hadjar, sur la RN16, dans la localité d'El Berka, des décharges sauvages ont rampé jusqu'au pied des bâtiments des cités, dans l'indifférence de la direction de la protection de l'environnement et des associations censées défendre la nature, et par là, la santé du citoyen. Même spectacle à Sidi Salem, Boukhadra, El-Fakharine, et dans les autres communes, en particulier Chorfa et El Bouni. À Pont Bouché et autour du complexe d'El Hadjar, dans les cours des habitations, ce sont des tas de déchets ferreux qui s'amoncellent avec les nuisances que l'on connaît. A Boukhadra, toute honte bue, une décharge prolifère non loin d'une mosquée. Aussi, les nouveaux élus, fraîchement installés à la tête des communes, devront retrousser les manches pour donner un “sérieux coup de balai” au mauvaises habitudes des équipes précédentes pour lesquelles les questions de protection de l'environnement n'étaient, comme pour la direction chargée de ce secteur, que synonyme de festivités à préparer pour le jour de l'environnement, sans plus. Hafiza M.