Total a exprimé son intérêt pour le projet de gazoduc Nigéria-Algérie appelé Nigal. Le directeur Afrique du Nord au groupe pétrolier français Total pour les activités d'exploration-production, M. Arrighi de Casanova, fait valoir “l'attractivité de l'Algérie” où le groupe envisage de développer ses activités. Dans une interview à la revue Pétrole et gaz arabes (PGA), citée par l'APS, éditée à Paris par le Centre arabe d'études pétrolières, le représentant de Total a souligné “l'attractivité de l'Algérie” pour affirmer que son groupe a “l'intention de développer ses activités”. Parmi les activités que Total envisage de développer en Algérie, M. Casanova a notamment évoqué le permis de Timimoun pour lequel un schéma de développement est en cours de préparation avec la Sonatrach et avec deux autres opérateurs actifs dans cette même région, Gaz de France et Repsol YPF. Dans ce cadre, il a fait valoir “la volonté de la Sonatrach de fédérer ces développements pour créer un nouveau pôle gazier” dans le sud-ouest du pays. Le représentant de Total a aussi indiqué que son groupe souhaite acquérir de nouveaux permis d'exploration en Algérie. “Nous attendons avec intérêt” le prochain appel d'offres international, a-t-il ajouté. Evoquant d'autres perspectives de développement en Algérie, le représentant de Total a indiqué que son groupe est associé à la Sonatrach “sur le champ de gaz et de liquides de Hamra et le contrat vient bientôt à échéance. Les installations sont en bon état et pourraient encore être utilisées pendant plusieurs années avec des travaux de rénovation. De plus, nous pensons qu'il subsiste un potentiel intéressant de réserves de gaz à haute pression dans des horizons plus profonds qui ne sont pas couverts par le contrat actuel. Nous aimerions pouvoir prolonger ce contrat”. “Nous avons, par ailleurs, fait part de notre intérêt pour le projet de gazoduc transsaharien pour lequel la Sonatrach souhaite coopérer avec des compagnies pétrolières actives au Nigéria et en Algérie”, a-t-il ajouté. Ainsi, les périmètres de Timimoun, de Touat et de Reggane seront développés en synergie. Dans ces blocs, Sonatrach est partenaire respectivement avec Total, Gaz de France et Repsol. Ce plan devra avoir le feu vert de Sonatrach. Il devra prévoir un pipe commun reliant ces périmètres où des accumulations importantes de gaz ont été découvertes à In Salah. C'est un pole gazier qui va ainsi se constituer. Vont s'y ajouter, plus tard, d'autres quantités de gaz tirées des gisements de l'Ahnet (Sonatrach a récupéré ce projet après la défaillance de Petronas) et de Hassi Mouina en partenariat avec la norvégienne Statoil Cela explique donc pourquoi le contrat de développement du gisement de Touat en partenariat avec GDF n'avait pas été signé lors de la visite du président Sarkozy à Alger. Synthèse N. R.