LAGHOUAT Le service de pédiatrie d'Aflou submergé Le nombre important d'enfants nécessitant une hospitalisation et un suivi médical a mis en évidence les conséquences de l'exiguïté du service de pédiatrie de l'hôpital d'Aflou qui ne dispose que de neuf lits. En effet, situé dans une région caractérisée par des vagues de froid terribles, les enfants en bas âge sont les plus exposés aux maladies qui se manifestent en hiver telles que la pharyngite. L'affluence des enfants malades reçus par ce service et la non-hospitalisation par manque de lits rendent difficile la prise en charge de l'enfant malade et son suivi médical. Cette situation complique les missions du médecin traitant et le personnel paramédical et les rend parfois impossibles. Du coup, c'est le service des urgences qui prend le relais avec l'hospitalisation d'enfants en état grave exigeant une surveillance et un suivi intensifs. Pour beaucoup d'observateurs, il s'agit là, malheureusement, d'une fausse solution à un vrai problème du fait que les enfants hospitalisés sont délocalisés dès l'accueil d'un cas d'urgence. Ne faudrait-t-il pas engager une opération d'aménagement de ce service de manière à faire face à ce problème de santé publique récurent ou bien envisager la réalisation d'autres infrastructures sanitaires normalisées. En tout état de cause, l'enfant malade reste le seul pénalisé. BOUHAMAM Arezki GHARDAIA Installation du président et du procureur dans le nouveau tribunal de Berriane Le président de la cour de Ghardaïa, Malik Bennacer, et le procureur général près de la même cour, Abdelhamid Rouini, ont installé récemment, Mme Korichi Sabiha en qualité de présidente du tribunal de Berriane et Merzoug Saddek au poste de procureur de la République. Lors d'une brève allocution, le président de la cour de Ghardaïa a mis l'accent sur les efforts déployés pour le rapprochement du citoyen avec la justice de son pays, colonne vertébrale de tout Etat de droit. L. KACHEMAD MAG SAHEL DE CORSO Les travailleurs menacent de débrayer Les travailleurs des entrepôts de l'unité Mag Sahel de Corso (ex-Enafroid) menacent de déclencher une grève illimitée si les responsables de la société de gestion de participation SGP Proda propriétaire de l'entreprise mettent à exécution leur décision d'octroyer 5% de quote-part du capital de l'entreprise au lieu des 10% prévus par la réglementation. Les travailleurs réunis avant-hier, en assemblée générale au niveau de l'unité et en présence d'un huissier de justice, ont rejeté à l'unanimité cette décision qu'ils ont qualifié d'illégale. Les travailleurs qui ont reçu le soutien de l'union locale et l'union de wilaya UGTA de Boumerdès affirment qu'“aucune entreprise n'a été cédée à moins de 10%”. M. T.