Le cheval en Algérie, c'est Tiaret où l'émir Abdelkader a puisé ses meilleurs chevaux et dont la cavalerie a donné du fil à retordre à des vagues de généraux français. L'élevage a repris avec toutes ses activités annexes. Les selleries refont surface grâce au soutien à la PME. Alors que le métier avait pratiquement disparu durant la décennie terroriste, plus d'une quarantaine d'échoppes ont réapparu. La formation professionnelle s'est également mise de la partie en ouvrant des spécialités sur les métiers du cheval. Les vieux selliers s'empressent de transmettre leur savoir-faire. Il faut savoir que pour fabriquer une vraie selle en cuir, il faut six mois au moins. Les selles traditionnelles sont très demandées à l'étranger.