“Je ne vais pas me présenter aux élections municipales de mars, mais cela ne m'empêchera, une fois pas maire, de continuer à parrainer le jumelage entre Sétif et ma ville. D'ailleurs, si j'ai répondu favorablement à l'invitation du maire de Sétif, M. Mohamed Dib, c'est parce que je suis convaincu que beaucoup de choses peuvent être réalisées.” Cette déclaration est du premier responsable de la ville de Rennes, M. Edmond Hervé, qui effectue une visite à Aïn El Fouara à la fin de son mandat. En effet, l'hôte de la capitale des Hauts-Plateaux, signataire du contrat de jumelage et qui a passé plus de 31 ans à la tête de la municipalité de Rennes, effectue une visite de travail pour redynamiser les échanges entre les deux villes. Une dynamique à laquelle, pour le reprendre, pas moins de 1 000 personnes des deux villes ont participé à ce jumelage qui date depuis le 24 avril 1982. Les échanges sont intensifiés depuis la création du comité de jumelage en 1986. Des élus et des administratifs des deux municipalités ont participé respectivement aux manifestations culturelles organisées à Sétif et Rennes. Même si le jumelage est resté en veille durant les années du terrorisme, entre 1990 et 1995, les activités ont repris dès le retour de la stabilité. Par ailleurs, M. Edmond Hervé a déclaré que beaucoup de choses ont été faites et que les deux parties ont décidé cette année d'approfondir les échanges, notamment dans les domaines des transports, de la circulation routière, le traitement des ordures ménagères ainsi que les espaces verts et la restauration de certains monuments historiques. L'hôte de Sétif s'est engagé à convaincre les industriels dans sa localité de l'importance des investissements en Algérie et des opportunités et facilitations offertes par les pouvoirs algériens. “L'Algérie est un pays fantastique, je suis entièrement convaincu que les investisseurs seront très bien accueillis”, a déclaré le premier magistrat de Rennes. F. Senoussaoui