Une conférence des ministres de l'Energie des pays membres de l'Union africaine (UA) se tiendra du 15 au 17 février en cours à Alger, a indiqué mardi le ministère de l'Energie et des Mines dans un communiqué. L'objectif de cette conférence, organisée par l'Algérie avec la collaboration de l'UA, sera le lancement officiel de la Commission africaine de l'énergie (AFREC) dont le siège est basé à Alger. Cette conférence regroupera plus de 250 participants parmi lesquels figurent les représentants des organisations énergétiques régionales et internationales (OPEP, AIE, OPAEP, APPA...), des institutions financières (Banque africaine de développement...) et de l'Union européenne. La conférence ministérielle, prévue le 17 février, sera précédée par une réunion des experts des Etats membres les 15 et 16 février. Cette rencontre permettra aussi l'examen et l'approbation des textes devant régir l'Afrec ainsi que ses structures et ses programmes d'action. L'Afrec, qui constitue le cadre adéquat de coopération africaine dans le domaine de l'énergie, a été créée en juillet 2001 à Lusaka (Zambie) lors de la tenue de la 37e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine. Considérée comme un mécanisme de concertation et de coordination permettant de résoudre en commun les problèmes que pose le développement énergétique dans le continent africain, l'Afrec a plusieurs attributions. Il s'agit, rappelle-t-on, du développement de l'utilisation de l'énergie pour promouvoir et appuyer un développement économique et social rapide, de l'élimination de la pauvreté, de la lutte contre la désertification et l'amélioration de la qualité et des conditions de vie dans les pays africains. L'Afrec s'assigne également comme objectif d'encourager la coopération énergétique interafricaine, de développer des projets communs susceptibles de valoriser les potentialités énergétiques des pays africains et d'initier des programmes et politiques d'énergie en vue de valoriser et optimiser les ressources. L'Afrique, qui renferme 7,2 % des réserves mondiales de pétrole, 7,3 % des réserves de gaz et 6 % des réserves de charbon, fournit 12% de la production mondiale de pétrole brut avec une moyenne de 10 millions de barils/j, soit 500 millions de tonnes par an, rappelle-t-on. APS