La directrice de l'Environnement et du Développement durable au ministère des Affaires étrangères, Mme Latifa Benazza, a annoncé, vendredi, que l'Algérie a été chargée de coordonner les actions africaines en matière de changement climatique. Aussi, elle a expliqué que cette situation exige de son pays une présence à toutes les réunions consacrées au phénomène. L'Algérie participera, à ce titre, à la conférence mondiale de Copenhague (Danemark) sur les changements climatiques prévue en décembre 2009, selon une annonce faite sur le site Internet du ministère, qui a indiqué qu'une rencontre de concertation et de coordination entre plusieurs ministères s'est déjà tenue jeudi dernier à Alger pour préparer cet événement. La même source précise que la réunion a regroupé plusieurs ministres dont, notamment, ceux des Affaires étrangères Mourad Medelci, de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil et de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani. Des cadres des trois départements ministériels et des experts dans la question des changements climatiques étaient également présents. Par ailleurs, Mme Benazza a indiqué que ce genre de rencontres permet à l'Algérie d'être bien représentée et ses intérêts bien pris en charge, relevant que le pays est vulnérable sur le plan climatique. Elle a annoncé que la première réunion de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine sur les changements climatiques (CAHOSCC) et d'experts chefs de file en matière de changements climatiques aura lieu ce lundi 24 août à Addis-Abeba, Ethiopie. C'est le sommet de l'UA de février 2009 qui a pris la décision d'élaborer une position commune de l'Afrique dans les préparatifs de la conférence de Copenhague au Danemark en décembre 2009 et pour que l'Afrique soit représentée par une délégation habilitée à négocier au nom des Etats membres. De plus, la 13ème conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, à Syrte (Libye), en juillet 2009, a approuvé la Déclaration d'Alger de mai 2009 sur la plate-forme commune africaine à Copenhague qui devrait servir de base à la position commune africaine sur les changements climatiques. Le sommet a également autorisé l'adhésion de l'Union africaine à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et au Protocole de Kyoto. D'autre part, la réunion qui se tiendra lundi 24 août tentera de combler les lacunes de coordination du processus de négociation africain. Ainsi , les positions prises par la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement doivent être interprétées techniquement par les négociateurs et traduites dans des positions et des textes de négociation. Nassim I.