Lors d'un point de presse, le premier responsable du secteur de la formation professionnelle a insisté pour que la priorité soit donnée aux spécialités manuelles dont le marché du travail accuse un grand déficit. Plusieurs sections ont été fermées pour saturation, notamment celle liée à la bureautique et à l'informatique qui représenté un taux de 70% en 2005. Pour la rentrée prévue au 23 février, le secteur de la formation professionnelle de la wilaya de Bouira a ouvert plusieurs sections qui redynamiseront les travaux manuels, notamment ceux liés au BTPH, à l'agriculture et à l'artisanat. À noter que durant les inscriptions, un certain engouement a été enregistré pour les nouvelles spécialités. Ainsi les nouveaux stagiaires ayant choisi le BTP ont déjà assuré leur avenir dans le monde du travail étant donné qu'une convention a été signée entre le secteur de la formation professionnelle et un groupe d'entreprises algéro-canadien qui a affiché sa volonté de recruter tous les stagiaires formés à la fin de leur cycle. Des centres de formation tels ceux de Lakhdaria, Aïn-Bessem et ceux du côté est de la wilaya assurent des formations spécifiques à la région (wilaya à vocation). Celui de Lakhdaria assure la formation de pépiniéristes, déjà en activité, et plus de 80% des plans pour la wilaya destinés à assurer la protection des bassins versants des deux grands barrages (Koudiat Asserdoun et Tilezdith). En direction des femmes au foyer, plusieurs formules sont proposées dans le cadre de l'alphabétisation. Des formations sont assurées aux sans-niveau en cours du soir à travers la totalité des centres de formation de la wilaya. Pas moins de 23 000 femmes au foyer avaient suivi leur formation en cours du soir (couture, pâtisserie..) en 2007 et pour la prochaine rentrée 1 620 sont inscrites. A DEBBACHE